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Le val d'enfer
Andre Delbaz
Charles Blavette et Gabriel Gabrio
Edouard Delmont et Gabriel Gabrio
Edouard Delmont et Gabrielle Fontan
Gabriel Gabrio et Georges Patrix
Gabriel Gabrio et Ginette Leclerc
Gabriel Gabrio
Gabrielle Fontan Edouard Delmont Gabriel Gabrio
Georges Patrix
Ginette Leclerc et Lucien Galas
Ginette Leclerc
Ginette Lelerc et Gabriel Gabrio
Jean Marie Boyer Raymond Cordy et Marcel Raine
Lucien Galas et Gabriel Gabrio
Marcel Delaitre
Paul Fournier et Gabriel Gabrio
Pere et fils reconcilies
Raymond Cordy et Edmond Beauchamps
Zelie Yzelle
Gabriel Gabrio Noël Bienvenu André Reybaz Bastien Bienvenu son fils Edouard Delmont le Père Bienvenu, son père Gabrielle Fontan La mère Bienvenu, sa mère Ginette Leclerc Marthe Romieux qui épouse Noël Paul Fournier Romieux, père de Marthe et ami de Noël Edmond Beauchamp Rodrigo, un ouvrier à la carrière Nicole Chollet Gustine, la femme de Rodrigo Charles Blavette Cagnard, un ouvrier à la carrière Raymond Cordy Poiroux, un ouvrier à la carrière Marcel Raine Antonin, un ouvrier à la carrière Ricardo Bravo José, un ouvrier à la carrière Lucien Galas Barthélémy, le marinier Georges Patrix Le Sauvage, braconnier Jean-Marie Boyer La Punaise, apprenti à la carrière Marcel Delaître Le juge d'Instruction Colette Régis La religieuse de la maison de retraite Zélie Yzelle L'hôtelière Sylvie Rameau La fermière Albert Malbert Combarnoux
« Val d'Enfer », c'est tout d'abord le nom d'une carrière sèche, brûlante des environs des Baux de Provence. Y travaillent des ouvriers à la vie âpre, que l'amitié et le partage d'une vie très rude ont réunis comme une famille. A la tête de cette famille, Noël Bienvenu (Gabriel Gabrio) et ses parents (Edouard Delmont et Gabrielle Fontan). Noël, veuf, a un fils, Bastien (André Reybaz) qui a mal tourné et a été condamné à 6 mois de prison ferme. Noël, homme très droit ne peut l'accepter et renie son fils. Noël a un ami, Romieux, qui sur son lit de mort lui fait promettre de prendre soin de sa fille Marthe (Ginette Leclerc) qui semble prendre un bien mauvais chemin. Noël promet et ramène la jeune fille au Val d'Enfer. Sensible à son charme, Noël, avec l'accord de son père, épouse . Mais cette dernière n'est pas celle qu'elle paraît être. Elle fait changer les vieux meubles de famille, elle réussit à chasser les parents de Noël et surtout, elle devient la maîtresse de Barthélémy le marinier. Enceinte, elle est prête à faire endosser la paternité à Noël, ignorant tout. C'est compter sans « Le Sauvage » (Georges Patrix ), un braconnier qui voit tout et ne dit rien... jusqu'au moment où, ne pouvant accepter le mal qui est fait à Noël, entraîne sans en avoir l'air Marthe vers la mort. Noël désespéré reste seul jusqu'au soir où Bastien apparaît sur le seuil de la porte. Dans un premier temps, il le chasse, quand il entend son fils murmurer « J 'ai faim »....Les liens se reforment, les parents et les vieux meubles reviennent et la dernière image montre le père et le fils, ensemble et souriant vers l'avenir.
Cette œuvre renvoie à l'intrigue de Naïs, de Marcel Pagnol d'après une nouvelle d'Emile Zola. Pour les deux opus, il faut qu'un être simple et droit (« Toine »/Fernandel pour Naïs et « Le Sauvage »/ Georges Patrix pour Val d'Enfer) aille jusqu'à provoquer sciemment la mort et se pose en justicier pour éviter le pire et faire que les choses reprennent une place normale. Certes ce n'est guère moral, sûrement pas légal, mais c'est humain.
On saluera avec émotion pour son dernier film, le talentueux Gabriel Gabrio, déjà très affaibli et qui porte sur son visage les signes de la fatale maladie qui l'emportera quelque temps plus tard.
Ginette Leclerc est encore une fois la méchante petite garce de service. Edouard Delmont, Charles Blavette, Edmond Beauchamp et Raymond Cordy apportent leur bonhomie dans cette terrible vie des carriéristes. Mention spéciale au « sauvage », Georges Patrix par qui tout arrive, et qui étonnamment ne fera pas une très grande carrière. Le couple Delmont – Fontan fait penser à des santons de Provence...Un clin d’œil enfin au tout jeune Jean-Marie Boyer, dans le rôle de l'apprenti « La Punaise » que l'on retrouve sur nombre de génériques de l'époque.
Donatienne Roby, Juillet 2018
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