Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Bernard Blier et Monique Melinand
Francois Perier Bernard Blier Serge Reggiani
Jacques Denoel et Maurice Regamey
Odile Versois et Francois Perier
Pamela Wilde et Francois Perier
Pierre Larquey et Charles Vissieres
Robert Pouget Serge Reggiani Pierre Mondy
Serge Grave et Raphael Patorni
François Périer Charles Merlin Bernard Blier Jean Laclaux Serge Reggiani l'abbé Paul Forestier Odile Versois Catherine Jacquelin Pierre Larquey M. Jacquelin, le directeur du collège Monique Mélinand Hélène Laclaux Johnny Chambot Emile Charles Vissières Rossignol, le concierge du collège Raphaël Patorni Fourcade, le secrétaire de Laclaux Gabriel Gobin Subileau, l'agriculteur Maurice Regamey Marcel Raboisson, l'aveugle Pierre Mondy le marquis Patrice de Puy-Tirejol Michel André Caille Jean Sylvère Abadie René Berthier Lahulotte, l'avocat Serge Grave Le Guellec Jacques Denoël Espérandieu Robert Pouget Maréchal Pamela Wilde Barbara, l'amie de Merlin Christian Simon Ernest Serge Lecointe un gamin Jacques Gencel l'élève Félix Bruneteau Rémi Clary le jeune marié Sophie Leclair la jeune mariée Lucien Frégis l'inspecteur Froment Jacques Mauclair un inspecteur Lucien Guervil un commerçant Albert Malbert un villageois Jean Berton un surveillant Germaine Stainval la femme de ménage Émile Riandreys un ouvrier Georgette Anys la passagère à l'enfant Marcel Loche le contrôleur
REALISATION Georges Lampin ; SCENARIO Georges Lampin et Pierre Véry d’après son roman ; DIALOGUES Pierre Véry ; IMAGE Louis Page ; MONTAGE Monique Kirsanoff ; DECORS Robert Clavel ; MUSIQUE Georges Van Parys ; PRODUCTION Jacques Roitfeld ; DUREE 83 minutes ; Sortie le 8 septembre 1950
Comme de coutume, la fin de l’année scolaire est accueillie avec joie par les élèves du collège de Saint-Loup. Mais, cette fois-ci, monsieur Jacquelin le directeur de l’institution, éprouve une émotion toute particulière car la traditionnelle cérémonie d’adieu pourrait bien être la dernière. Faute du financement pour effectuer les travaux les plus urgents, le collège pourrait ne pas rouvrir ses portes à la rentrée. Jacquelin garde pourtant un dernier espoir. Il a convié les anciens de la classe de philo de 1938 à venir retrouver entre les mûrs décrépits du pensionnat un peu de leurs souvenirs de jeunesse. L’invitation n’est pas désintéressée et le vieil homme espère bien que ce petit séjour incitera ses « brillants sujets » à lui venir en aide. Parmi ceux-ci , trois « inséparables » que la vie a pourtant conduit à prendre des chemins biens différents : Paul Forestier, qui devenu prêtre, est resté au village où il s’occupe d’enfants abandonnés. Charles Merlin, la forte tête qui avait fait le mur une semaine avant le bachot et qui semble depuis ne s’être jamais arrêté de courir le monde. Jean Laclaux, enfin, qui a pris la direction de la banque familiale. C’est naturellement vers lui que se tournent tous les regards. Jacquelin peu d’autant plus espérer que sa nièce Catherine est aujourd’hui la maîtresse de Laclaux. Au temps de la philo, Catherine était la seule fille du pensionnat, elle avait quinze ans et les garçons en étaient tous plus ou moins amoureux. Catherine aimait Charles, et si celui-ci avait fait le mur, c’était pour fuir ce premier amour, par respect, pour ne pas faire une « bêtise ». Ce que Jacquelin et les anciens ignorent encore, c’est que la banque Laclaux est en faillite. Ruiné, Jean a fait ses adieux à sa femme et s’apprête à partir à l’étranger pour démarrer une nouvelle vie avec Catherine.
Pierre Véry écrivait à propos de son roman : « Saint-Loup, histoire de « grands » et spécialement de trois amis qui reviennent après quinze années, passer vingt-quatre heures dans leur vieux collège (le jour du départ en vacances des potaches), a été surtout un prétexte à évoquer le souvenir des enfants que nous avons été, mes amis et moi… Mon espoir, mon souhait sont que ce récit rappelle au lecteur le temps où lui aussi était enfant »