Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Barbier Rambal Pierre Brasseur
Bernard Mongourdin avec lunettes
Eddie Constantine Christiane Minazzoli
Eddie Constantine Francoise Arnoul
Eddie Constantine Georges Wilson
Eddie Constantine Georges Wilson
Eddie Constantine Jean Pierre Darras
Georges Wilson Christiane Minazzoli
Eddie Constantine Christopher Jowett dit Jo Pierre Brasseur Loulou, le commissaire principal Georges Wilson Simon Archambaud Christiane Minazzoli Adeline Archambaud Jean-Pierre Darras Napo André Cellier Gabriel Farcas Christian Barbier le commissaire Odile Anouk Ferjac la fille importunée au bar du boulevard de la Madeleine Marcelle Ranson (= Marcelle Ranson-Hervé) la patronne de l’hôtel Wagram Jean-Paul Cisife Paul Garnier Jean-Pierre Rambal l’inspecteur Guillaumet Pierre Asso Raton, un receleur Pierre Le Rumeur Zani, un receleur Jacques Echantillon l’inspecteur Thierry Willy Braque Raymond Garcia Jean-Pierre Moutier le barman du cercle de jeux de Farcas Bernard Mongourdin l’inspecteur à lunettes qui vient arrêter Farcas Claude Brasseur l'inspecteur, fils du commissaire principal Françoise Arnoul Mimi Perrin Jean Berger le receleur contacté pour l’écoulement des faux dollars (non crédité) Régine Motte la fille avec le receleur (non créditée) Marcel Gassouk Toto, l’aveugle (non crédité) Paul Bonifas la voix du président de la cour d’assises et le médecin-légiste dans la chambre de Mimi (non crédité) Gaston Meunier un employé du cercle de jeux de Farcas (non crédité) Lionel Vitrant le 1er loubard qui provoque Jo (non crédité) André Cagnard le 2ème loubard qui provoque Jo et un inspecteur de police (non crédité) Paul Rieger le convoyeur du fourgon attaqué (non crédité) Robert Rondo un inspecteur de police (non crédité) Jean-Pierre Dorat l’inspecteur avec le commissaire Odile au garage de Simon (non crédité) Dennis Berry le jeune sur le triporteur (non crédité) Nicole Desailly la patronne de l’hôtel où Mimi a été tuée (non créditée) Paul Pavel un gendarme à vélo (non crédité) Antoine Baud l’agent de police qui demande ses papiers à Jo (non crédité) Guy Delorme le brigadier de police du fourgon (non crédité) Jacques Brécourt un agent de police dans le fourgon (non crédité) Gabrielle Doulcet la femme de ménage du cercle de jeu de Farcas (non créditée) Roger Lumont le chauffeur de l’inspecteur Guillaumet (non crédité) Jean-Pierre Janic un inspecteur de police en planque (non crédité) Claude Salez le dragueur du bar du boulevard de la Madeleine (non crédité) Gérard Moisan un bagarreur au bar du boulevard de la Madeleine (non crédité) Yvan Chiffre un bagarreur au bar du boulevard de la Madeleine (non crédité) Guy Fox un bagarreur au bar du boulevard de la Madeleine (non crédité) Henri Guégan un bagarreur au bar du boulevard de la Madeleine (non crédité) Claude Confortès l’inspecteur de police qui amène la photo de Jowett (non crédité) Edith Ker la fleuriste (non créditée) Jackie Blanchot un inspecteur de police (non crédité) Eric Vasberg un inspecteur de police (non crédité) Raoul Billerey un inspecteur de police (non crédité)
Distributeur : C.F.D.C.
d’après le roman de Pierre Vial-Lesou ‘’Main pleine’’
paru aux Editions Gallimard dans la collection ‘Série Noire’
Adaptation : Nina Companeez et Michel Deville
Dialogues : Nina Companeez
Directeur de la photographie : Claude Lecomte
Musique : Georges Delerue
Editions musicales Seventh Art Music
Chanson ‘’J’aime mon Totor”” – Paroles : Nina Companeez – Musique : Georges Delerue
interprétée par Françoise Arnoul
Décors : Gilbert Margerie
Assistant décorateur : Pierre Lefait
Ingénieur du son : Raymond Gauguier
assisté de Guy Maillet
Enregistrement : Studio Marignan – S.I.M.O.
Montage : Nina Companeez
Assistantes monteuses : Catherine Kelber, Dalia Ezoue
Caméraman : Gilbert Chain
Assistants réalisateur : José Varéla, Gérard Follin
Assistants opérateurs : Roland Paillas, Armand Marco
Administrateur : Jean Hébert
Régie générale : Michel Mombailly
Script-girl : Hélène Sébillotte
Chef maquilleuse : Gisèle Jacquin
Photographe : Jamy Blanc
Les bagarres ont été réglées par Claude Carliez
Françoise Arnoul et Christiane Minazzoli étaient coiffées par Jacques Dessange
Laboratoires : Franay L.T.C. (Saint-Cloud)
Effets spéciaux : LAX
Visa de contrôle cinématographique n°29.444
Directeur de production : Guy Lacourt
Une co-production : Belmont Films – Elefilm et Les Productions Jacques Roitfeld
Filmé en noir et blanc
Durée : 90 min. 15 sec.
Date de sortie à Paris : 11/11/1964
Nombre d’entrées à Paris : 182.995
Nombre d’entrées en France : 1.101.846
Titre au Danemark : Gangsterbandens skræk
Date de sortie : 18/03/1966
Titre en Espagne : Eddie el gángster
Titre en Finlande : Puhdasta jälkeä
Date de sortie : 08/07/1966
Titre en Grèce : O thriamvos tou Eddie
Titre en Italie : Joe mitra
Titre au Portugal : O homem de chapéu mole
Titre en Suède : Gangster-Eddie
Date de sortie : 18/09/1965
Notes :
- Après LES YEUX SANS VISAGE en 1959, 2d film réunissant les Brasseur père et fils ; si dans le Franju ils n’ont qu’une scène commune, dans celui-ci ils sont très
fréquemment ensemble puisque Pierre interprète le commissaire principal et Claude un des inspecteurs sous ses ordres, s’appelant affectueusement « Papa » et « Junior ».
- Certains sites indiquent pour les Brasseur le nom de Loudéac qui est certainement mentionné dans le roman de Vial-Lesou mais qui là n’est jamais prononcé ou écrit. A
la fin du film Christian Barbier appelle Pierre Brasseur « Loulou » mais c’est tout. Dans le même ordre d’idée, quelqu’un appelle Pierre Le Rumeur « Zani » mais on
n’entend jamais Zanicek.
- Superbe thème musical de Georges Delerue comme lui seul savait en écrire, dans lequel se mêlent la légèreté, l’élégance et la mélancolie.
Jean-Pierre Pecqueriaux, décembre 2017
"LUCKY JO", c'est Constantine dans un nouveau registre : Eddie paumé ! Finie la superbe de Lemmy Caution, l'invulnérabilité du héros de bande dessinée. Eddie, petit truand à la mie de pain, porte la cerise à ses complices. Ils ne lui en veulent pas mais ils préfèrent garder leur chance et se méfier du mauvais œil d'Eddie. Alors, plus d'affaires avec lui, partant, plus de copains pour Eddie. Il est tout désemparé, d'autant plus qu'il a gardé son punch d'antan : trois blousons noirs, quatre grands costauds, voire les robustes pandores du panier à salade, ne lui font pas peur. Il calme ses nerfs sur eux, bagarreur impénitent dont les coups portent. Là où il est désarmé, c'est quand, pour protéger un ami, il lui faudrait en « donner » un autre. Alors il se livrerait lui-même au commissaire si sa bonne étoile, enfin, ne se levait pour récompenser ce terre-neuve des mauvais garçons.
Qu'est-ce qui a tenté Michel Deville, peintre des jeunes femmes en écrin, dans ce sujet ? L'envie de sortir de son registre habituel et de montrer qu'il savait, lui aussi, régler quelques bonnes bagarres, et il le fait très bien. Cependant, le meilleur film se joue dans la marge et, parfois, dans la parodie. Au héros fatigué (Constantine) fait face un tandem policier superbe et décontracté, Brasseur père et fils, qui ne s'ennuient pas ensemble et réjouissent fort le spectateur.
Sensibilité et pudeur
Cette façon de renverser la vapeur ne manque pas d'être séduisante, mais je me demande si, finalement, elle ne va pas déconcerter les admirateurs de Constantine et ceux qui trouvaient tant de charme aux marivaudages de boudoir des précédents films de Michel Deville.
Pourtant que de tendresse voilée, de sensibilité, de pudeur, dans ce film sur l'amitié virile, sincère, jusqu'auboutiste et qui conduit, justement au bout de la solitude où Eddie s'enfonce avec un chien. Cela est dit très joliment par Michel Deville et illustré, outre Eddie Constantine, par d'excellents comédiens Georges Wilson, Christiane Minazzoli, Françoise Arnoul et les Brasseur, bien sûr.