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Comment epouser un premier ministre
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Jean-Claude Brialy Philippe Lambert Pascale Petit Marion Claude Gensac Mme Grandbourg Jacques Charon Le chef de cabinet Maurice Escande Grandbourg Max Montavon Les deux policiers Jacqueline Jehanneuf La secrétaire Daniel Lecourtois Jacques Castelot Un ministre d'État André Luguet Le premier ministre Michèle Grellier Yolande Jean Richard Le promoteur Pierre Bertin Le présentateur de la soirée de gala Jacques Martin Bernard Lavalette Le commissaire Harry-Max Le père de Marion (comme Harry Max) Mario David Armand Landi Catherine Clarence Monique Barbillat Max Fournel Raymonde Vattier Pilar Lecer Marie-Laurence (comme Marie Laurence) Jean-Pierre Bertrand Petit rôle (non crédité) Evelyne Dassas (non crédité) René Hell Petit rôle (non crédité) Bernard Musson Petit rôle (non crédité) Laure Paillette Petit rôle (non crédité)
Philippe Lambert est un jeune et séduisant attaché de ministère aux multiples conquêtes féminines ce qui agace son directeur de cabinet, pourtant ce dernier fait preuve d’un incroyable laxisme à son égard, car il lui passe tous ses retards et son inactivité professionnelle (mais c’est peut-être les mœurs habituels dans ce genre d’administration ?), sa seule vengeance semble être de l’obliger à représenter son ministre lors d’une soirée de gala donnée à un opéra. Lambert seul dans une loge, en profite pour lire une lettre enflammée d’une de ses admiratrices qui est l’épouse d’un haut dignitaire. Après le pot d’usage qui suit la représentation, Lambert s’aperçoit qu’il a perdu la lettre, il retourne dans la loge et ne la retrouve pas, forcément, puisqu’entre temps elle a été ramassée par une main féminine. Cette main appartient à celle qui sera la maitre-chanteuse de l’histoire et qui ne tarde pas à se manifester auprès de Lambert. Craignant une contrepartie financière à la restitution de la lettre compromettante, Lambert s’adjoint les services de la police pour empêcher un tel projet. Mais en fait Marion, c’est le nom de la demoiselle, en plus d’être ravissante, est une bien curieuse intrigante, si bien que Lambert donne rapidement congé à l’inspecteur qui les suivait de loin, et accompagne volontiers la belle personne chez elle où elle lui explique ce qu’elle veut en échange. Elle habite dans un HLM avec un frère, une sœur, et un père quelque peu excentrique puisqu’il pratique le jardinage à l’intérieur de l’appartement ! C’est d’ailleurs cette fantaisie qui est la cause de la prochaine expulsion de toute la famille. On devine que l’attaché au ministère arrivera facilement à sursoir à cette décision, mais par contre la seconde partie de la demande de la demoiselle est pour le moins extravagante : elle exige que la future barre d’immeuble bientôt en construction en face de chez elle, soit d’un genre tout à fait nouveau puisqu’elle demande l’adjonction d’une grande piscine au milieu et d’un jardin ! Lambert joue de son carnet d’adresse et finit par contacter le promoteur du futur immeuble. Suite à quelques quiproquos notamment avec la fille du promoteur qui elle aussi est amoureuse de Lambert, et aussi bizarre que cela paraisse, le projet d’immeuble newlook est adopté ce qui n’est pas sans faire les choux gras de la presse qui s’étonne de ce genre de nouvelles habitations… Alors qu’en fait, et entre temps, Marion était, elle aussi, tombée amoureuse du beau Lambert si bien qu’elle avait déchirée la fameuse lettre, et renoncé à son chantage pour sans doute épouser celui qui deviendrait le futur premier ministre, car Lambert continuait son ascension dans la hiérarchie gouvernementale en prenant la place (pour commencer) de son directeur de cabinet…