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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Abbé Pierre Fondateur des Chiffonniers d'Emmaüs, qui présente le film dans le prologue André Reybaz l'Abbé Pierre dit "Père" Gaby Morlay Lucie Coutaz, l'assistante de l'abbé Pierre Mondy Thomas, le voisin et narrateur Solange Certain Epouse de Thomas Jacques Fabbri Mathieu, le flic qui vient aider Jean Clarieux Monsieur Vatier Madeleine Robinson Madame Vatier son épouse Danny Carrel Suzy Vatier, leur fille aînée Jean-Pierre Jaubert Etienne, un compagnon, amoureux de Suzy Yves Deniaud Djibouti, un compagnon Pierre Trabaud Para, un compagnon Charles Moulin Kangourou, un compagnon Edmond Ardisson Casino, un compagnon Julien Verdier Bastien, un compagnon Bernard Lajarrige Philippe le légionnaire, un compagnon Emile Genevois Filot, un compagnon Guy-Henry Tonio, un compagnon Gregory Chmara Crincrin le guitariste, un compagnon François Patrice Henri envoyé par Casino Paul Guers André, l'ingénieur qui vient aider Henri Cogan Un voyou dans la bagarre Gil Delamare Un autre voyou dans la bagarre Jean Le Poulain Le chiffonnier tatoué sur la décharge Julienne Paroli La bourgeoise généreuse Claude Gensac Une cliente du café Lila Kedrova La femme de Bastien Jacques Butin Le responsable des permis de construire Robert Darène Le juge Zappy Max l'animateur de radio dans son propre rôle Mary d'Hyvert Madame Marchand, la mère de la petite Marie Edwige Bart La petite Marie Emmet "Babe" Wallace Le mendiant chanteur Jean-Jacques Lecot André Chanu
Document sans nom
"Les Chiffonniers d'Emmaüs" est un film qui évoque les débuts de cette association caritative si connue encore aujourd'hui. Pendant l'hiver 1954, l'Abbé Pierre avait lancé son vibrant et colérique appel, après la mort d'un bébé, dans une famille que l'on appellerait maintenant SDF.
Sur une idée de François Patrice (qui dans le film joue Henri) et de Marie d'Hyvert (qui joue la maman de la petite Marie), Robert Darène (le juge) réalise cette reconstitution, et l'opus sort en 1955.
L'Abbé Pierre en personne évoque cette histoire dans le prologue pour accréditer l'intrigue ; comme il le dit, les noms ont été changés, les événements ne se sont pas forcément déroulés dans cet ordre, mais l'esprit a été respecté. La scène du clochard-chanteur qui donne le fruit de sa quête est véridique.
Les difficultés, les désespoirs, les différences de caractère décrits dans le film sont le reflet de la réalité.
L'histoire des Chiffonniers d'Emmaüs est racontée par Thomas (Pierre Mondy) qui de sa fenêtre guette son nouveau voisin. C 'est un prêtre (André Reybaz), qui ouvre une maison appelée "Emmaüs". Thomas lui parle de Bastien, un type désespéré qui a tenté de se suicider.
Bastien sera le premier compagnon d'Emmaüs. Mademoiselle Lucie (Gaby Morlay) l'assistante de l'abbé, l'aide à s'installer. Et voici qu'Etienne, un tout jeune homme, échappé d'un centre de redressement se présente épuisé. Ainsi, vont se retrouver à Emmaüs des désespérés, des sortis de prison, des délinquants, des bagarreurs, et autres.
Les hommes deviennent des compagnons. L'un d'eux, Djibouti, parle d'une famille, les Vatier, qui vit sous une bâche. L'abbé décide alors d'utiliser les matériaux prévus pour la future chapelle pour la construction d'une maisonnette. Tout le monde s'y met, et même Mathieu, le flic, vient donner un coup de main, sans oublier Thomas qui lui aussi se joint au groupe.
L'initiative est heureuse et la nouvelle se propage ; des sans abris arrivent, il faut des maisons, il faut des sous. L'abbé se désespère d'être impuissant. Il va à Paris pour tenter de glaner quelque argent ; hélas, les gens sont dans leur confort ! Un clochard voit son visage en larmes et lui donne ce qu'il a récolté en chantant. Ce geste est un signe pour l'abbé... Le don du pauvre au plus pauvre...
Un jeune ingénieur a vu aussi l'abbé et vient le trouver le lendemain. C'est André (Paul Guers). Il se met au service du prêtre. Pendant ce temps, Philippe le Légionnaire a une idée ! Pourquoi ne pas "biffer" ? devenir chiffonnier en exploitant une décharge ? Sitôt dit, sitôt fait ! Bastien, après une autre tentative de suicide, va mieux ! Il s'occupe tant de la petite chienne "Trésor" que le Père lui a offerte. Ce dernier a conscience qu'en construisant des maisons, les compagnons se reconstruisent.
Après avoir gagné au Jeu radiophonique "Quitte ou Double" et lancé un appel à la générosité, les compagnons vont visiter de nombreux donateurs qui leur offrent des meubles, objets, vaisselles et argent. L'abbé arrive à envisager avec l'aide d'André une cité pour les sans-abris. La petite Marie et sa mère qui passaient la journée dans le métro viennent rejoindre Emmaüs.
Mais les hommes sont ce qu'ils sont et des vols sont perpétrés, des jalousies, des bagarres... Rien n'est simple. Il faut la mort de Djibouti,qui pour éviter d'écraser la petite Marie a fait une culbute dans son camion, pour que les compagnons comprennent ! "Etienne ! Para ! Crincrin ! tous ! ensemble toujours !" leur recommande-t-il dans un dernier souffle. Henri, sortant de prison, le dernier arrivé, le comprend aussi.
Fiche réalisée par Donatienne Roby, Juin 2017
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Abbé Pierre Fondateur des Chiffonniers d'Emmaüs, qui présente le film dans le prologue André Reybaz l'Abbé Pierre dit "Père" Gaby Morlay Lucie Coutaz, l'assistante de l'abbé Pierre Mondy Thomas, le voisin et narrateur Solange Certain Epouse de Thomas Jacques Fabbri Mathieu, le flic qui vient aider Jean Clarieux Monsieur Vatier Madeleine Robinson Madame Vatier son épouse Danny Carrel Suzy Vatier, leur fille aînée Jean-Pierre Jaubert Etienne, un compagnon, amoureux de Suzy Yves Deniaud Djibouti, un compagnon Pierre Trabaud Para, un compagnon Charles Moulin Kangourou, un compagnon Edmond Ardisson Casino, un compagnon Julien Verdier Bastien, un compagnon Bernard Lajarrige Philippe le légionnaire, un compagnon Emile Genevois Filot, un compagnon Guy-Henry Tonio, un compagnon Gregory Chmara Crincrin le guitariste, un compagnon François Patrice Henri envoyé par Casino Paul Guers André, l'ingénieur qui vient aider Henri Cogan Un voyou dans la bagarre Gil Delamare Un autre voyou dans la bagarre Jean Le Poulain Le chiffonnier tatoué sur la décharge Julienne Paroli La bourgeoise généreuse Claude Gensac Une cliente du café Lila Kedrova La femme de Bastien Jacques Butin Le responsable des permis de construire Robert Darène Le juge Zappy Max l'animateur de radio dans son propre rôle Mary d'Hyvert Madame Marchand, la mère de la petite Marie Edwige Bart La petite Marie Emmet "Babe" Wallace Le mendiant chanteur Jean-Jacques Lecot André Chanu
"Les Chiffonniers d'Emmaüs" est un film qui évoque les débuts de cette association caritative si connue encore aujourd'hui. Pendant l'hiver 1954, l'Abbé Pierre avait lancé son vibrant et colérique appel, après la mort d'un bébé, dans une famille que l'on appellerait maintenant SDF.
Sur une idée de François Patrice (qui dans le film joue Henri) et de Marie d'Hyvert (qui joue la maman de la petite Marie), Robert Darène (le juge) réalise cette reconstitution, et l'opus sort en 1955.
L'Abbé Pierre en personne évoque cette histoire dans le prologue pour accréditer l'intrigue ; comme il le dit, les noms ont été changés, les événements ne se sont pas forcément déroulés dans cet ordre, mais l'esprit a été respecté. La scène du clochard-chanteur qui donne le fruit de sa quête est véridique.
Les difficultés, les désespoirs, les différences de caractère décrits dans le film sont le reflet de la réalité.
L'histoire des Chiffonniers d'Emmaüs est racontée par Thomas (Pierre Mondy) qui de sa fenêtre guette son nouveau voisin. C 'est un prêtre (André Reybaz), qui ouvre une maison appelée "Emmaüs". Thomas lui parle de Bastien, un type désespéré qui a tenté de se suicider.
Bastien sera le premier compagnon d'Emmaüs. Mademoiselle Lucie (Gaby Morlay) l'assistante de l'abbé, l'aide à s'installer. Et voici qu'Etienne, un tout jeune homme, échappé d'un centre de redressement se présente épuisé. Ainsi, vont se retrouver à Emmaüs des désespérés, des sortis de prison, des délinquants, des bagarreurs, et autres.
Les hommes deviennent des compagnons. L'un d'eux, Djibouti, parle d'une famille, les Vatier, qui vit sous une bâche. L'abbé décide alors d'utiliser les matériaux prévus pour la future chapelle pour la construction d'une maisonnette. Tout le monde s'y met, et même Mathieu, le flic, vient donner un coup de main, sans oublier Thomas qui lui aussi se joint au groupe.
L'initiative est heureuse et la nouvelle se propage ; des sans abris arrivent, il faut des maisons, il faut des sous. L'abbé se désespère d'être impuissant. Il va à Paris pour tenter de glaner quelque argent ; hélas, les gens sont dans leur confort ! Un clochard voit son visage en larmes et lui donne ce qu'il a récolté en chantant. Ce geste est un signe pour l'abbé... Le don du pauvre au plus pauvre...
Un jeune ingénieur a vu aussi l'abbé et vient le trouver le lendemain. C'est André (Paul Guers). Il se met au service du prêtre. Pendant ce temps, Philippe le Légionnaire a une idée ! Pourquoi ne pas "biffer" ? devenir chiffonnier en exploitant une décharge ? Sitôt dit, sitôt fait ! Bastien, après une autre tentative de suicide, va mieux ! Il s'occupe tant de la petite chienne "Trésor" que le Père lui a offerte. Ce dernier a conscience qu'en construisant des maisons, les compagnons se reconstruisent.
Après avoir gagné au Jeu radiophonique "Quitte ou Double" et lancé un appel à la générosité, les compagnons vont visiter de nombreux donateurs qui leur offrent des meubles, objets, vaisselles et argent. L'abbé arrive à envisager avec l'aide d'André une cité pour les sans-abris. La petite Marie et sa mère qui passaient la journée dans le métro viennent rejoindre Emmaüs.
Mais les hommes sont ce qu'ils sont et des vols sont perpétrés, des jalousies, des bagarres... Rien n'est simple. Il faut la mort de Djibouti,qui pour éviter d'écraser la petite Marie a fait une culbute dans son camion, pour que les compagnons comprennent ! "Etienne ! Para ! Crincrin ! tous ! ensemble toujours !" leur recommande-t-il dans un dernier souffle. Henri, sortant de prison, le dernier arrivé, le comprend aussi.
Fiche réalisée par Donatienne Roby, Juin 2017