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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Fernandel Isidore, le Rosier Françoise Rosay Mme Husson Mady Berry Virginie, la mère d'Isidore Marguerite Pierry Victoire, la gouvernante de Mme Husson Simone Blourday La nièce rosière de Victoire Colette Darfeuil Carmen, la prostituée Odette Barencey Mme Fernande, qui tient l'hôtel de passe Monique Rolland Marcel Carpentier 1er adjoint et pompier Marcel Simon Corollaire, maire et pharmacien Fernande Saala La vendeuse Yvonne Yma Une commère
Document sans nom
Le Rosier de Madame Husson, film réalisé par Bernard-Deschamps est la première mouture au cinéma de la nouvelle de Guy de Maupassant. Quelque 18 ans plus tard, Marcel Pagnol la réadaptera à sa façon avec Bourvil dans le rôle titre et nous devons le dire, de façon plus heureuse.
Pourtant la faute n'en revient pas au générique qui, pour l'époque, est très riche ! Françoise Rosay, Mady Berry et Marguerite Pierry sont des comédiennes de renom.
Fernandel, tout jeunôt fait ce que l'on attend de lui : un naïf, puceau, pas malin du tout.
Si cette première mouture semble bien fade par rapport à la deuxième, c'est que l'histoire racontée est plus superficielle, moins sympathique, moins drôle.
L'intrigue est cependant la même : Mme Husson, une dame bien pensante d'un village, veut récompenser une jeune fille pure et en faire une rosière. Sa gouvernante Victoire, est la tante d'une jeune rosière d'un village voisin. Mais voilà ! Aucune jeune fille du village ne semble mériter le prix.
Isidore un jeune et calme garçon paraît, lui, pouvoir prétendre à la récompense. Le bourg aura donc plutôt un rosier. Habillé tout de blanc, couronné de fleurs d'oranger, il est le centre de toutes les attentions. On l'honore, et on fait la fête autour d'un banquet. Pour la première fois, il boit du champagne et comme il fallait s'y attendre, il est vite éméché. Il est entraîné vers un hôtel de passe et une prostituée se charge de l'émanciper. Il perd son innocence et sa réputation.
Si l'épilogue de la version avec Bourvil est plus logique finalement et plus rassurante, -le rosier tombant amoureux et devenant un homme normal-, celle de ce premier film est baclée, et laisse perplexe : Isidore se jette sur Mme Husson et l'embrasse fougueusement. Quel homme est-il devenu ?
Donatienne Roby, Novembre 2020
Réctifications, ajout : Didier Griselain, Décembre 2020
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Marguerite Pierry et Francoise Rosay
Fernandel Isidore, le Rosier Françoise Rosay Mme Husson Mady Berry Virginie, la mère d'Isidore Marguerite Pierry Victoire, la gouvernante de Mme Husson Simone Blourday La nièce rosière de Victoire Colette Darfeuil Carmen, la prostituée Odette Barencey Mme Fernande, qui tient l'hôtel de passe Monique Rolland Marcel Carpentier 1er adjoint et pompier Marcel Simon Corollaire, maire et pharmacien Fernande Saala La vendeuse Yvonne Yma Une commère
Le Rosier de Madame Husson, film réalisé par Bernard-Deschamps est la première mouture au cinéma de la nouvelle de Guy de Maupassant. Quelque 18 ans plus tard, Marcel Pagnol la réadaptera à sa façon avec Bourvil dans le rôle titre et nous devons le dire, de façon plus heureuse.
Pourtant la faute n'en revient pas au générique qui, pour l'époque, est très riche ! Françoise Rosay, Mady Berry et Marguerite Pierry sont des comédiennes de renom.
Fernandel, tout jeunôt fait ce que l'on attend de lui : un naïf, puceau, pas malin du tout.
Si cette première mouture semble bien fade par rapport à la deuxième, c'est que l'histoire racontée est plus superficielle, moins sympathique, moins drôle.
L'intrigue est cependant la même : Mme Husson, une dame bien pensante d'un village, veut récompenser une jeune fille pure et en faire une rosière. Sa gouvernante Victoire, est la tante d'une jeune rosière d'un village voisin. Mais voilà ! Aucune jeune fille du village ne semble mériter le prix.
Isidore un jeune et calme garçon paraît, lui, pouvoir prétendre à la récompense. Le bourg aura donc plutôt un rosier. Habillé tout de blanc, couronné de fleurs d'oranger, il est le centre de toutes les attentions. On l'honore, et on fait la fête autour d'un banquet. Pour la première fois, il boit du champagne et comme il fallait s'y attendre, il est vite éméché. Il est entraîné vers un hôtel de passe et une prostituée se charge de l'émanciper. Il perd son innocence et sa réputation.
Si l'épilogue de la version avec Bourvil est plus logique finalement et plus rassurante, -le rosier tombant amoureux et devenant un homme normal-, celle de ce premier film est baclée, et laisse perplexe : Isidore se jette sur Mme Husson et l'embrasse fougueusement. Quel homme est-il devenu ?
Donatienne Roby, Novembre 2020
Réctifications, ajout : Didier Griselain, Décembre 2020
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