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Pour une nuit d'amour
Andre Alerme
Denise Roux
Odette Joyeux
Raymond Galle
Roger Blin
Sylvie
Zita Fiore
Alerme et Nicolas Amato
Alerme et Sylvie
Andre Alerme et Sylvie
Denise Roux et Raymond Galle
Edouard Hemme
Gustave Hamilton et Pierre Labry
Henri Arius
Jacques Castelot
Lyska Wells et Raymond Galle
Odette Joyeux et Claire Olivier
Odette Joyeux et Jacques Castelot
Odette Joyeux et Roger Blin
Odette Joyeux et Sylvie
Roger Blin et Odette Joyeux
Roger Blin et Pierre Labry
Sylvie et Alerme
Sylvie et Odette Joyeux
Zita Fiore et Jacques Castelot
Roger BLIN Julien Michon Odette JOYEUX Thérèse de Marsanne SYLVIE la baronne de Marsanne André ALERME le colonel de Marsanne Jacques CASTELOT Comte de Véteuil Raymond GALLE Pierre Colombel Henri ARIUS le cordonnier Pierre LABRY le brigadier Gustave HAMILTON Joseoh Colombel Claire OLIVIER Françoise Colombel Nicolas AMATO Maître Savournin, le notaire Édouard HEMME Maximin Zita FIORE Corinne Denise ROUX la marchande d'allumettes Lyska WELLS une fille au café Louis LIONS un ami de Colombel Aimé GAILLARD
Film méconnu, « Pour une nuit d’amour », adapté d’une nouvelle de Zola, est une découverte qui vaut vraiment le détour. Son réalisateur, Edmond T. Gréville, le considérait d’ailleurs comme son film préféré.
Le film connut, dit-on, pas mal de déboires : le directeur de la photo tomba malade et quatre chefs opérateurs se partagèrent le tournage (entre autres, Henri Alekan et Claude Renoir). En voyant le film, il est impossible de s’en rendre compte.
Exceptionnellement, Roger Blin tient le premier rôle aux côtés d’Odette Joyeux. Tous deux sont idéalement les personnages de Zola, lui sombre et sauvage, elle belle et hautaine. Deux grands seconds rôles les entourent, Alerme et Sylvie, qui jouent les parents de Thérèse de Marsanne, deux rôles nettement développés par le scénario. Les deux tiers du récit sont d’une fidélité exemplaire à Zola, à l’exception d’un ajout, le personnage du fiancé de Thérèse, qui n’est cité qu’à la dernière ligne de la nouvelle. En revanche, le dernier tiers du film s’éloigne du dénouement original, très brutal, mais s’inscrit parfaitement dans l’esprit du texte d’origine.
Déjà portée à l’écran au temps du muet, la nouvelle de Zola connut à la télévision en 2009 une nouvelle transposition – très infidèle, celle-là.
Jean-Paul Briant, Août 2024
