Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Albert Montigny en bas a gauche
Alfred Goulin et Raymond Bussieres
Jacques Wallet et Henri San Juan
Marius Gaidon et Jo Charrier a droite
Michel Salina et Jacques Morel
Michel Simon 1 Jo joue au petit train avec la petite
Michel Simon 2 Jo chante une berceuse a la petite
Michel Simon 5 Jo a repris les armes
Michel Simon 7 Mort de Monsieur Jo
Michel Simon et Raymond Bussieres
Michel Simon Joseph Guardini dit Jo le corse Geneviève Kervine Simone Couturier Jacques Morel l’inspecteur Loriot Raymond Bussières Louis Jean Degrave Alfred Léonard Joëlle Fournier Yvette Lemarchand Roger Legris l’aveugle ‘’l’assassin’’ Gabrielle Fontan Mme Michel, la lingère Gina Manès Loulou Véronique Simon Mado, l’amie de Villequin Henri San Juan Léon Paul Alexandre Villequin Jean Daurand le patron du café de la porte de Clignancourt Jean Négroni Arthur Gomez Alfred Goulin un inspecteur de police Marcel Alba l’inspecteur de police qui s’occupe du cadavre d’Arthur Jacques Ary (avec la voix de Lucien Bryonne) Charles Germandier dit ‘’Charlot la blessure’’ Louis Brézé Christian Brocard le commis boulanger Bernard Charlan le chauffeur du fourgon de la police André Dalibert Bérillon, le viticulteur dijonnais Aimé Davis Max Dejean Eugène, un habitué chez Jo Robert Desclos René Lefèvre-Bel l’expert en balistique Albert Montigny un habitué chez Jo Robert Noël (= Noël Robert) Marcel, un habitué chez Jo Anne-Marie Rochand Nicole Rozan la femme du pêcheur chez Jo Henri Saint-Georges Dominique Saint-Pierre Anna Sandry (= Anne Sandri) la fille au café de la porte de Clignancourt Michel Salina le commissaire principal Leclerc Yves Arcanel un inspecteur à la poursuite des gangsters (non crédité) Gabriel Gobin un curieux à Champigny (non crédité) Laure Paillette une curieuse à Champigny (non crédité) Robert Mercier un habitué chez Jo (non crédité) Marius Gaidon un marinier chez Jo (non crédité) Jo Charrier un habitué chez Jo (non crédité) André Auguet un client du dimanche après-midi (non crédité) Jacques Wallet l'acolyte de Villequin (non crédité)
Distributeur : Lux
Scénario, adaptation, dialogues de René Jolivet
Directeur de la photographie : Nicolas Hayer
Caméraman : Pierre Lebon
1er assistant opérateur : Pierre Clément
2ème assistant opérateur : Henri Spitalnik
Architecte décorateur chef : Lucien Carré
Décorateur : Sydney bettex
Chef monteuse : Suzanne Sandberg
Aide monteuse : Sylvie Blanc
Musique : Joseph Kosma
Orchestre sous la direction de Serge Baudo
Editeur : Les Nouvelles Editions Méridian
Chanson ‘’Mon pays à moi c’est la rue’’ – paroles : René Jolivet – musique : Joseph Kosma
Interprétée par Michel Simon
Ingénieur du son : Roger Cosson
Recorder : Jacques Thibaut
Perchman : Jean Jäk
1er assistant réalisateur : Guy Labourasse
2ème assistant réalisateur : Lise Bodard
Script-girl : Marcelle Hochet
Régisseur général : Marcel Bryau
Régisseur d’extérieur : Jean Alexandre
Chef maquilleur : Louis Dor
Assistant maquilleur : Edmond Francinet
Habilleuses : Marie Stuber, Madeleine Chopin
Photographe : Sacha Masour
Accessoiristes : Marcel Rouhette, Daniel Villeroy
Tapissier : Eugène Pelin
Attachées de presse : Rita Stoya, Janine Merlin
Secrétaire de production : Paulette Laperouse
Directeur de la production : René Montis
Producteur délégué : Jérôme Goulven
Une co-production : LUX – C.C.F. - ATICA
Studios : Franstudio – Saint-Maurice
Extérieurs : Paris, Nogent-sur-Marne
Laboratoires : Franay L.T.C. Saint-Cloud
Enregistrement : Poste Parisien
Visa de contrôle cinématographique n°19.629
Filmé en noir et blanc
Durée : 105 min.
Tournage du 24/06 au 09/08/1957
Présentation corporative le 26/11/1957 à Paris au cinéma Marignan
Date de sortie à Paris : 16/04/1958 aux cinémas Balzac, Helder, Scala, Vivienne
Nombre d’entrées à Paris : 198.136
Nombre d’entrées en France : 926.340
Titre en Allemagne de l’ouest : Ein gewisser Monsieur Jo
Titre en Italie : Fine di un gangster
Titre en Suède : En viss Mr. Joe
Date de sortie : 11/08/1958
Notes : - C’est à la suite du tournage de ce film que Michel Simon tomba gravement malade. Migraines, syncopes, atteinte des nerfs cervicaux, amnésie, paralysie partielle, il sombra dans une grave dépression. Il incrimina alors la teinture appliquée sur sa barbe pour les besoins du rôle. A ce sujet on peut lire dans un article publié dans le journal ‘’Le Monde’’ du 1er mars 1958 :
Se proclamant guéri enfin par un magnétiseur d'atroces souffrances du cerveau, après avoir vainement consulté dix médecins français et cinq médecins suisses, il a même annoncé son intention de rassembler le plus grand nombre possible de " victimes des teintures homicides " pour " partir en croisade ". Cette déclaration de guerre a vivement ému les organisations professionnelles de fabricants, de vendeurs et d'utilisateurs de produits capillaires, et plus spécialement les dirigeants de l'importante firme qui confectionna la teinture avec laquelle Michel Simon prétend avoir été " empoisonné ". Tous se sont donc ligués pour demander que des experts puissent dire avec précision si oui ou non le ressentiment manifesté par l'artiste à l’encontre de ces lotions appréciées par tant de " femmes à la recherche d'illusions " est justifié.
Défendu par maître Floriot il gagna contre ‘’ses empoisonneurs’’ mais cet épisode douloureux le tint éloigné des plateaux durant 2 ans.
- Unique film de la petite Joëlle Fournier - On peut noter que l’excellent Jean Degrave, habituellement cantonné à des participations très secondaires et brèves tient ici un rôle important. - Dans le film Michel Simon a un chien nommé … Fric-frac. Sans doute un clin d’œil à l’un de des films les plus célèbres du grand comédien dans lequel il s’appelait aussi Jo (les bras coupés) !
Résumé : Joseph Guardini dit Jo le corse est un ancien gangster repenti qui a payé sa dette à la société et s’est offert une conduite en devenant patron d’une guinguette en bord de Marne, tout en étant malgré tout en résidence surveillée. En son absence, 3 malfaiteurs traqués par la police confient à son employé Louis, une petite fille qu’ils ont kidnappée. Se doutant que les ravisseurs sont dans le coin, le commissaire Leclerc qui connait très bien Jo, installe l’inspecteur Loriot chez lui sous prétexte qu’il a besoin de repos. Jo décide d’abord de restituer la fillette à sa famille mais la maison étant trop surveillée il doit y renoncer. Il décide donc de la cacher, de s’en occuper et s’attache à elle. Simone, une pensionnaire, découvre la vérité et une fois que Jo s’est expliqué, se propose de l’aider. Les bandits n’ayant pu toucher la rançon, ils demandent à Jo de se débarrasser de l’enfant. Jo n’a alors plus qu’une solution : retrouver les ravisseurs et les éliminer. Il parvient à en abattre d’abord 2, mais il est grièvement blessé lors d’une fusillade avec le 3ème. Il revient chez lui et refuse de faire venir un docteur. La police ayant effectué son enquête est persuadée que Jo est mêlé au rapt et se prépare à donner l’assaut. Elle trouvera Jo mort et la petite saine et sauve.
Avis : Même s’il n’atteint pas le niveau des grands classiques du film noir, celui-ci s’en tire honorablement avec une intrigue qui se tient bien et surtout une excellente interprétation, Michel Simon en tête. Mais Geneviève Kervine, Jacques Morel, Raymond Bussières, Jean Degrave, Michel Salina ne déméritent pas et contribuent à rendre crédible cette histoire d’un ancien truand marqué par le destin. Peu de scènes d’action mais tout est dans l’atmosphère tendue particulièrement bien rendue. On passe un très bon moment.
Jean-Pierre Pecqueriaux, Mars 2020