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Anne Belval et Pierre Richard Willm
Edouard Delmont et Gaston Gabaroche
Jany Holt et Pierre Richard Willm
Pierre Richard Willm et Jany Holt
Jany Holt Sylvie Pierre Richard-Willm Roland Samblanca Édouard Delmont M. Toulzac Line Noro Mlle Perdrières Fernand Charpin M. Fontvieille Anne Belval Marie-Claude Samblanca Simone Valère Dominique Samblanca Gaston Gabaroche Eloi Pierre Palau le photographe Robert Dhéry l'aubergiste de Tournebelle Jean-Pierre Belmon Tristan Léonce Corne le docteur Estoril Paul Demange l'accordeur de piano Jean Diéner le commandant Guy Favières M. Delmas Marcel Maupi le facteur Marcelle Monthil la dame distinguée Julien Maffre Nicole Bely Lily Greco
SCENARIO Gaston Bonheur et Serge de Poligny ; DIALOGUES Gaston Bonheur ; IMAGE Roger Hubert ; OPERATEUR Marc Fossard ; MONTAGE Jean Feyte ; SON René Forget et Jacques Carrère ; DECORS Jacques Krauss ; MUSIQUE Marcel Mirouze ; ASSISTANT REALISATEUR Jacques de Casembroot et Rodolphe Marcilly ; SCRIPT Andrée Feix ; REGISSEUR Lucien Pinoteau ; DIRECTEUR DE PRODUCTION Marc Le Pelletier ; PRODUCTION Éclair-Journal, Union Française de Production Cinématographique ; Sortie le 22 mars 1945
Roland Samblanca, un compositeur renommé, vient avec femme et enfant se ressourcer à Carcassonne, la ville de son enfance. Il fait la rencontre de Sylvie, une mystérieuse jeune fille vêtue de noir qui semble hanter les remparts de la cité. De son enfance passée à Montségur, Sylvie a gardé une peur d’affronter la vie, la certitude qu’une malédiction s’attache à elle et qu’elle porte malheur à ceux qui l’aiment. Elle vit presque recluse, s’occupant de l’homme qui l’a recueilli, M. Toulzac, aujourd’hui cloué dans un fauteuil roulant. Toulzac voudrait, avant de mourir, voir sa jeune protégée s’épanouir et goûter aux joies simples d‘une vie plus « normale ». Le vieil homme ne croit pourtant guère au bonheur sur la terre. Il est en effet le dernier évêque des Albigeois, porteur de leurs croyances et toujours en quête de leurs secrets. Après des années de recherches infructueuses, le hasard le met sur la voie du saint Graal. Il demande à Sylvie, qui lui apparaît maintenant comme « l’élue », de descendre dans les entrailles de la cité pour percer l’ultime secret…
CRITIQUE(S) :
« LE BARON FANTOME, (…) beau film fantastique dont les dialogues étaient de Jean Cocteau mêlait à une histoire de fantôme (…) des allusions à l’évasion de louis XVII. De même LA FIANCEE DES TENEBRES, autre très belle histoire fantastique, récupérait la légende des Cathares de Carcassonne. Anouilh aurait écrit la scène d’amour sur les remparts de la ville. » - Jean Tulard, Dictionnaire du cinéma ; Les Réalisateurs, Coll. Bouquins, 1992
« Serge de Poligny est surtout apprécié pour deux incursions notables dans le domaine du merveilleux : LE BARON FANTOME et LA FIANCEE DES TENEBRES, œuvres d’une touchante et profonde poésie (..) deux films romantiques véritablement magiques » - Christian Gilles, Les écrans nostalgiques du cinéma français, tome III, L’Harmattan, 2002
« Pendant l’occupation, Jany Holt est, par excellence, le visage féminin du cinéma fantastique français. Déjà, dans LE GOLEM (1936) son visage triangulaire, son regard hanté, une diction envoûtante font comprendre pourquoi elle est choisie pour être la protagoniste convaincue et étrange du BARON FANTOME (1942), de LA FIANCEE DES TENEBRES (1944), et du PAYS SANS ETOILES (Lacombe , 1945), trois incursions réussies au royaume de l ‘insolite » - Robert de Laroche, Dictionnaire du cinéma d‘épouvante, Scali, 2007