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Charon et Morel
Clients de l Hotel Bever a gauche
Denise Provence et Nadine Alari
Denise Provence
Emile Mylo
Fred Pasquali
Gisele Preville et Jacques Morel
Gisele Preville
Jacqueline Pierreux et Robert Hirsch
Jacques Charon et Jacques Morel
Jacques Charon
Jacques Morel
Jean Sylvere et Denise Provence
Louis Seigner et Jane Marken
Louis Seigner et Leon Berton
Louis Seigner
Nadine Alari et Jacques Charon
Nadine Alari et Jacques Morel
Nadine Alari et Robert Hirsch
Nadine Alari
Orbal et Jacques Morel
Paul Bisciglia
Pierre Larquey
Pierreux et Hirsch
Provence Hirsch Alari
Robert Hirsch et Jacqueline Pierreux
Robert Hirsch
Seigner et Marken
X Charon Orbal Pasquali
Nadine ALARI Lucienne Vatelin Jacques CHARON Pontagnac Jacques MOREL Crépin Vatelin Robert HIRSCH Ernest Rédillon Louis SEIGNER Major Pinchard Pierre LARQUEY Gérome, valet de Rédillon Jane MARKEN Coco, épouse Pinchard Fred PASQUALI Pacarel Denise PROVENCE Clotilde Pontagnac Jacqueline PIERREUX Armandine, maîtresse de Rédillon Gisèle PREVILLE Maggy Pacarel Louis DE FUNES le gérant de l'hôtel Gaston ORBAL le commissaire Paul BISCIGLIA le groom Jean SYLVERE Emile, le clerc Marcel MERAL le deuxième commissaire Emile MYLO Grossback Georges BEVER un client de l'hôtel Léon BERTON le veilleur de nuit Guy DENANCY Alain QUERCY Janine ZORELLI
Premier des deux longs métrages réalisés pour le grand écran par Claude Barma, « Le dindon » est une adaptation fidèle – quoique raccourcie d’une bonne demi-heure – de la comédie de Feydeau.
C’est du théâtre filmé, certes, mais de très bonne tenue, avec une distribution impeccable. Nadine Alari est fine et charmante dans le rôle de Lucienne Vatelin, femme mariée courtisée par un duo de choc, Jacques Charon – « le dindon », c’est lui - et Robert Hirsch, ennemis pour rire. Jacques Morel est très bon dans le rôle du mari prétendument fidèle. Les rôles d’appoint sont tenus par la crème des seconds rôles : Pierre Larquey est le domestique - nounou de Robert Hirsch (« Songez que c’est un enfant : 32 ans, vous pensez ! »), Louis Seigner le médecin major égrillard et Jane Marken son épouse sourdingue. Déjà dirigé par Claude Barma dans « Les joueurs » présenté à la télévision un an plus tôt, Louis de Funès paraît dans deux scènes en gérant de l’hôtel de tous les rendez-vous. N’oublions pas Pasquali, Orbal ou Denise Provence. Le dialogue fourmille de pépites comme celle-ci : « En Angleterre, j’étais veuf dans une certaine mesure : il y avait un bras de mer entre ma femme et moi ! » Un très bon divertissement assurément !
« Au théâtre ce soir » présenta en 1969 une version complète et réjouissante de la pièce avec la troupe de la Comédie Française ; Yvonne Gaudeau y était plus drôle en amante anglaise que Gisèle Préville ici ; Louis Seigner retrouvait le rôle de Pinchard, cette fois marié à une Denise Gence irrésistible. Près de 70 ans plus tard, Jalil Lespert tentera au cinéma une transposition moderne de la même comédie : interprétée par Dany Boon et Guillaume Gallienne, elle ne fit rire personne, un comble pour un Feydeau !
Jean-Paul Briant, novembre 2022
