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Viviane Romance
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Georges Flamant
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Yves Deniaud
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Claude Dauphin
Edouard Delmont
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Viviane Romance
Andrex
Claude Dauphin et Viviane Romance
Delmont et Viviane Romance
Felix Oudart
Gaston Orbal
Georges Flamant
GFlamant et CDauphin
Henri Guisol
Jacques Tarride
Jane Marken
Lysiane Rey
Marcelle Naudia
Marion Malville et Andrex
Marthe Sarbel
Pierre Stephen
Robert Moor
Viviane Romance et Georges Flamant
Yves Deniaud
Viviane ROMANCE Denise Lorin Georges FLAMANT Armand Leroy Claude DAUPHIN François Rousseau Henri GUISOL Gustave Marion MALVILLE Nicole Serin-Ledoux ANDREX Martin, le charbonnier Yves DENIAUD Maxime Pierre STEPHEN Campelli Edouard DELMONT le père Rousseau Félix OUDART Serin-Ledoux Lysiane REY Lucie Février Gaston ORBAL La Douleur Jane MARKEN Mme Béghin, la chipie Marthe SARBEL l'infirmière major Robert MOOR Hochecorne Jacques TARRIDE un comédien Marcelle NAUDIA Mme Serin-Ledoux Jacqueline HERVÉ l'ouvreuse devenue comédienne Vanda GREVILLE une théâtreuse Gilberte PREVOST une théâtreuse Lydie VALOIS une théâtreuse Micheline DAVRET une théâtreuse Jean GAVEN un spectateur
Une troupe de théâtre joue en tournée « Manon Lescaut », avec en vedette Denise, dont le mari est alcoolique. Lasse de ses accès de violence, et voulant refaire sa vie, elle s'enfuit et trouve refuge chez un médecin qui l'engage comme infirmière dans sa clinique. Cependant la fiancée du médecin, jalouse, commande une enquête à un détective, et finit par découvrir le passé de Denise... (D’après WIKIPEDIA)
Edmond T. Gréville avait participé au tournage de quelques scènes du « Vénus aveugle » d’Abel Gance en 1941. Dans la foulée, et grâce au soutien de Viviane Romance, il tourna ce film qui ne sortit qu’en 1943. Points communs avec le film de Gance : son couple vedette – Romance et Flamant, alors mariés à la ville, mais aussi Marion Malville et Henri Guisol dans un personnage lunaire dont il avait le secret. Si un seul nom de scénariste apparaît au générique – celui de Jean Bernard-Luc – il y eut trois autres collaborateurs à l’écriture : Pierre Rocher, Pierre Laroche et Jacques Prévert. Le film, qui n’a pas vraiment bénéficié de ces apports multiples, paraît mal ficelé. On peine à croire, il faut bien le dire, en Georges Flamant comédien adulé au théâtre comme en Viviane Romance qui passe en un rien de temps du rôle de star des planches à celui d’infirmière émérite. Heureusement, outre Henri Guisol, quelques seconds rôles de choix sauvent plusieurs scènes : Yves Deniaud en comédien exécrable, selon ses pairs ; Jane Marken en commère fielleuse ; Andrex en charbonnier rigolard et Delmont en gentil papa.
On découvre, dans la dernière scène, assistant à la représentation de « Manon Lescaut », un jeune comédien aisément reconnaissable, même si cette apparition n’est jamais citée dans sa filmographie : assis à la droite de Claude Dauphin, c’est Jean Gaven qui allait faire peu après ses vrais débuts à l’écran dans « Les cadets de l’Océan », un film qui sortira lui aussi avec deux ans de retard.
Jean-Paul Briant, Juin 2025
