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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
FERNANDEL le moine Françoise ROSAY Marie Martin Julien CARETTE Pierre Martin Marie-Claire OLIVIA Mathilde Martin Didier D'YD Jeannou Lud GERMAIN Fétiche Grégoire ASLAN Babeuf Jean-Roger CAUSSIMON Darwin Jacques CHARON Rodolphe Nane GERMON Mademoiselle Élisa Andrée VIALLA Caroline, la marquise Robert BERRI le cocher de la diligence René LEFÈVRE-BEL un gendarme Manuel GARY un gendarme André DALIBERT le bûcheron
Document sans nom
L’AUBERGE ROUGE vue par son scénariste, Jean AURENCHE :
« Notre scénario original était plutôt sulfureux. Il fallait aussi le défendre contre Fernandel qui était un type effroyable, un calotin extrêmement conformiste, plutôt bête. Et très méfiant. Il nous soupçonnait des pires intentions, Lara, Bost et moi, ce qui n’était pas totalement faux car on lui avait écrit un horrible personnage de moine, trouillard, égoïste. Alors il fallait tout le temps ruser avec lui ou se battre, car plus on tournait, plus il était terrorisé par ce qu’il devait jouer sans vraiment le comprendre. « L’auberge rouge », c’est vraiment un film de contrebandiers. (…)
C’est un film que j’aime bien. J’aime son ton, son esprit. La scène de la confession derrière la grille à châtaignes est formidablement cocasse, de même que le personnage que joue sublimement Carette. On lui avait écrit un beau texte avec Bost, notamment sa dernière réplique : « Je suis une victime des prêtres ! » Je regrette seulement les extérieurs reconstitués en studio. Lara avait commencé à tourner en extérieurs mais il y a eu des problèmes de temps et de technique épouvantables et il a fallu tout recommencer en studio. C’est un peu dommage car cela rétrécit la vision, diminue la crédibilité. Quelqu’un comme Tavernier se serait arrangé pour le filmer le plus possible en extérieurs réels, comme il l’a fait pour « Le juge et l’assassin ». C’est ce qui manque ici, le lyrisme des paysages… » (LA SUITE A L’ECRAN, Editions Actes Sud)
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FERNANDEL le moine Françoise ROSAY Marie Martin Julien CARETTE Pierre Martin Marie-Claire OLIVIA Mathilde Martin Didier D'YD Jeannou Lud GERMAIN Fétiche Grégoire ASLAN Babeuf Jean-Roger CAUSSIMON Darwin Jacques CHARON Rodolphe Nane GERMON Mademoiselle Élisa Andrée VIALLA Caroline, la marquise Robert BERRI le cocher de la diligence René LEFÈVRE-BEL un gendarme Manuel GARY un gendarme André DALIBERT le bûcheron
L’AUBERGE ROUGE vue par son scénariste, Jean AURENCHE :
« Notre scénario original était plutôt sulfureux. Il fallait aussi le défendre contre Fernandel qui était un type effroyable, un calotin extrêmement conformiste, plutôt bête. Et très méfiant. Il nous soupçonnait des pires intentions, Lara, Bost et moi, ce qui n’était pas totalement faux car on lui avait écrit un horrible personnage de moine, trouillard, égoïste. Alors il fallait tout le temps ruser avec lui ou se battre, car plus on tournait, plus il était terrorisé par ce qu’il devait jouer sans vraiment le comprendre. « L’auberge rouge », c’est vraiment un film de contrebandiers. (…)
C’est un film que j’aime bien. J’aime son ton, son esprit. La scène de la confession derrière la grille à châtaignes est formidablement cocasse, de même que le personnage que joue sublimement Carette. On lui avait écrit un beau texte avec Bost, notamment sa dernière réplique : « Je suis une victime des prêtres ! » Je regrette seulement les extérieurs reconstitués en studio. Lara avait commencé à tourner en extérieurs mais il y a eu des problèmes de temps et de technique épouvantables et il a fallu tout recommencer en studio. C’est un peu dommage car cela rétrécit la vision, diminue la crédibilité. Quelqu’un comme Tavernier se serait arrangé pour le filmer le plus possible en extérieurs réels, comme il l’a fait pour « Le juge et l’assassin ». C’est ce qui manque ici, le lyrisme des paysages… » (LA SUITE A L’ECRAN, Editions Actes Sud)