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Annabella et Serge Freddy Karl
Antonin Artaud et Blanche Beaume
Francine Mussey et Robert Vidalin
Henri Baudin et Felix Guglielmi
Pierre Batcheff Aubry et Dieudonne
Sylvio Cavicchia et Georges Lampin
Vladimir Roudenko et Leon Larive
Yvette Dieudonne et Simone Genevois
Albert Dieudonné Napoléon Bonaparte Vladimir Roudenko Napoléon Bonaparte enfant Gina Manès Joséphine de Beauharnais Edmond van Daële Robespierre Alexandre Koubitzky Danton Antonin Artaud Marat Annabella Violine Fleury Nicolas Koline Tristan Fleury Philippe Hériat Saliceti Pierre Batcheff Hoche Maurice Schutz Pascal Paoli Acho Chakatouny Pozzo di Borgo Abel Gance Saint-Just Marguerite Gance Charlotte Corday Paul Amiot Fouquier-Tinville François Viguier Georges Couthon Robert Vidalin Camille Desmoulins Francine Mussey Lucile Desmoulins Max Maxudian Paul Barras Guy Favières Joseph Fouché Yvette Dieudonné Élisa Bonaparte Simone Genevois Pauline Bonaparte Eugénie Buffet Laetitia Bonaparte Sylvio Cavicchia Lucien Bonaparte Georges Lampin Joseph Bonaparte Pierrette Lugan Caroline Bonaparte Roger Chantal Jérôme Bonaparte Jean Rauzéna Louis Bonaparte Henri Baudin Santo Ricci Léon Larive le supérieur de Brienne Roblin Picot de Peccaduc Petit Vidal Philippeaux René Jeanne le professeur de Brienne Georges Cahuzac le vicomte de Beauharnais Janine Pen Hortense de Beauharnais Serge Freddy-Karl Marcellin Fleury Blanche Beaume la servante de Marat Harry Krimer Rouget de Lisle Jean d'Yd La Bussière Carrie Carvalho la voyante Louis Sance Louis XVI Suzanne Bianchetti Marie-Antoinette Louis Vonelly André Chénier W. Percy Day l’amiral Samuel Hood Olaf Fjord le capitaine Horatio Nelson Jack Rye le général O'Hara Alex Bernard Dugommier Léon Courtois CarteauxHenry Krauss le capitaine Moustache Daniel Mendaille Fréron Philippe Rolla Masséna Grégoire Metchnikoff Augereau Génica Missirio Murat Jean Henry Junot Suzy Vernon Madame Récamier Andrée Standard Madame Tallien Georgette Sorelle Madame Élisabeth Roger Blum Talma Noëlle Mattô Albertine Marat Damia La Marseillaise
REALISATION Abel Gance assisté de Anatole Litvak, Viktor Tourjansky, Alexandre Volkoff, Henri Andréani, Pierre Danis, Henry Krauss, Mario Nalpas, Jean Mitry, Jean Arroy et Sacher Purnal ; SCENARIO Abel Gance ; IMAGES Jules Kruger, Léonce-Henri Burel, Joseph-Louis Mundwiller et Nikolai Toporkoff ; EFFETS VISUELS Segundo de Chomón, Paul Minine, Edward Scholl, Eugen Schüfftan, Nicolas Wilcké, W. Percy Day, Eugen Schüfftan, Nicolas Wilcké ; MONTAGE Abel Gance ; MUSIQUE Arthur Honegger (1927) / Carmine Coppola (1981) ; DECORS Alexandre Benois, Pierre Schildknecht, Alexandre Lochakoff, Eugène Lourié, Georges Jacouty assistés de Vladimir Meinhardt et Serge Pimeroff ; COSTUMES Mme Augris, Georges Charmy et Mme Neminsky ; MAQUILLAGE Boris de Fast et Wladimir Kwanine ; PRODUCTION Société de Film Napoléon / Société Générale de Films ; Sortie le 7 avril 1927
« Le spectateur ne devra pas être spectateur comme il l’a été jusqu’à présent, ce qui lui laissait la faculté de résistance critique. Il devra être acteur comme il l’est dans la vie, et au même titre que les acteurs du drame Le propre de ma technique devra opérer cette transformation psychologique, et le public devra se battre avec les soldats, souffrir avec les blessés, commander avec les chefs, fuir avec les vainqueur, haïr, aimer. Il devra s’incorporer au drame visuel comme les Athéniens aux tragédies d’Eschyle, et si complètement que, la suggestion étant collective, il ne formera plus qu’une seule âme, qu’un seul cœur, qu’un seul esprit. » - Abel Gance
CRITIQUE(S) :
« (…) A l’époque de la sortie, la vision que donne Gance de la Révolution fut souvent critiquée comme outrageusement droitière, alors qu’elle ne l’est qu’avec modération. Gance a tenu à incarner lui-même Saint-Just et à lui faire prononcer, dans l’une des séquences capitale du film, ce discours-bilan qui résume les aspects globalement positifs de la révolution. D’autres critiquèrent dans le Napoléon vu par Gance de trop grandes concessions à une mystique du chef aux arrière-plans dangereux. En fait, Gance qui, dans une certaine mesure (qu’il ne faut pas exagérer), s’est peint lui-même à travers son héros, a vu en Napoléon un créateur solitaire dont le naturel ombrageux est accentué par le mauvais accueil que reçoivent toujours, au départ, ses idées de visionnaires (…) » - Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma ; Les Films, coll. Bouquins, Robert Laffont 1992.