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Vautrin
Michel Simon Vautrin
Vautrin
Albert Malbert
Bogaert Noro et Simon
Georges Colin
Georges Marchal et Gisele Casadesus
Georges Marchal et Madeleine Sologne
Georges Marchal et Marcel Andre
Georges Marchal et Michel Simon
Georges Marchal
Georges Marny et Michel Simon
Georges Marny
Georges Paulais et Louis Seigner
Gisele Casadesus et Georges Marchal
Gisele Casadesus
Gisele Preville
Guillaume de Sax
Jacques Varennes et Marcel Andre
Jacques Varennes et Michel Simon
Jacques Varennes
Line Noro
Louis Seigner avec Pierre Labry
Louis Seigner et Line Noro
Louis Seigner et Lucienne Bogaert
Louis Seigner
Lucienne Bogaert et Pierre Labry
Lucienne Bogaert
Madeleine Sologne et Georges Marchal
Madeleine Sologne et Louis Seigner
Madeleine Sologne
Marcel Andre et Tony Laurent
Marcel Andre
Michel Simon et Madeleine Sologne
Michel Simon
Michele Lahaye et Georges Marchal
Michele Lahaye et Gisele Preville
Michele Lahaye
Mouloudji et Michel Simon
Nane Germon et Marcel Andre
Nane Germon
Pierre Labry et Louis Seigner
Pierre Labry et Michel Simon
Pierre Labry
Rene Blancard
Renee Albouy ou Inconnue
Tony Laurent et Georges Colin
Michel SIMON Vautrin Madeleine SOLOGNE Esther Gobseck Georges MARCHAL Lucien de Rubempré Louis SEIGNER Baron de Nucingen Gisèle CASADESUS Clotilde de Grandlieu Line NORO Asie Marcel ANDRE le juge Camusot Jacques VARENNES Grandville, le procureur Michèle LAHAYE Léontine de Sérizy Gisèle PREVILLE Diane de Maufrigneuse Pierre LABRY Paccard Lucienne BOGAERT Europe Georges MARNY Etienne de Rastignac Georges COLIN Cotenson Tony LAURENT le chef de la Sûreté MOULOUDJI Calvi Guillaume DE SAX le gouverneur du bagne de Rochefort René BLANCARD Coquard Nane GERMON Madame Camusot Georges PAULAIS Maître Dherville Maurice SCHUTZ Abbé Herrera Renée ALBOUY Madame d'Espard Albert MALBERT le cocher de Nucingen Hélène DARTIGUE Amélie
Production prestigieuse du cinéma français sous l’Occupation, VAUTRIN adapte en deux heures de temps le roman touffu de Balzac, « Splendeurs et misères des courtisanes », que Maurice Cazeneuve transposera en feuilleton télévisé en 1975.
Evadé du bagne de Rochefort, Jacques Colin dit Vautrin met la main sur le trésor caché des forçats et récupère l’habit et les papiers de l’abbé Herrera, plénipotentiaire espagnol. Sous cette respectable défroque, Vautrin sauve la vie d’un jeune poète, Lucien Chardon, sur le point de se suicider. Six mois plus tard, le protégé du faux Herrera est devenu le riche marquis Lucien de Rubempré, coqueluche des salons parisiens. Sur le point d’épouser Clotilde de Grandlieu, Lucien vit une passion secrète avec la jeune Esther Gobseck dont il ignore encore le passé de courtisane. Le banquier Nucingen est lui aussi tombé fou amoureux d’Esther. Vautrin, qui veut favoriser le mariage prestigieux de Lucien, fait pression sur Esther pour qu’elle se retire temporairement de la vie du jeune homme et cède aux avances de Nucingen…
Vautrin sera interprété l’année suivante par Pierre Renoir dans « Le Père Goriot » de Robert Vernay mais, pour le critique Jacques Siclier, c’est Michel Simon, « par son physique, son don de composition et tout son talent », qui confère au personnage « la ténébreuse grandeur dont Balzac l’a marqué ». Sa composition est la source principale du plaisir que l’on prend au film. A ses côtés, Louis Seigner est si juste en banquier Nucingen que sa partenaire sur la scène de la Comédie Française, l’exigeante Madeleine Renaud, semble s’étonner de le découvrir à l’écran avant de le gratifier du bout des lèvres d’un compliment : « Mais vous êtes très bien, Seigner ! »
Les complices pittoresques de Vautrin sont campés par un savoureux trio de canailles, Lucienne Bogaert, Pierre Labry et surtout Line Noro qui se livre avec délectation à un festival de déguisements : turban, voilette et dents cariées ! Du côté de la loi, on remarque Jacques Varennes en procureur au sourire énigmatique et Marcel André en juge Camusot, une vraie girouette qui change de résolution à chaque nouvelle interlocutrice. Face à ces belles compositions, le duo de jeunes vedettes - Madeleine Sologne et Georges Marchal – ne démérite pas vraiment mais ne parvient pas non plus à nous bouleverser.
Jean-Paul Briant, février 2021
