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Charles Trenet et Janine Darcey
Charles Trenet et Nina Sinclair
Deniaud avec Colette Guieu et Margo Lion
Georges Bever et Charles Trenet
Janine Darcey et Charles Trenet
Nadine Picard Robert Moor X Made Siame
Premiers pas de Micheline Presle
Robert Seller et Raymond Rognoni
Charles TRENET Charles Janine DARCEY Denise Félix OUDART Le Roy de La Barre Margo LION Mathilde Julien CARETTE Julien Lorette Jean TISSIER l'éditeur Nina SINCLAIR Nicole Claire MONIS Clarita Alfred ADAM le maître d'hôtel Robert SELLER l'inspecteur d'académie Robert MOOR Béranger Yves DENIAUD le boucher Made SIAMÉ Mme Caffe Nadine PICARD Mlle Valle Lynda MYREN Linda Colette GUIEU Yvonne Milène STRAWINSKY Annie Marianne CARLEN Barbara Jeanne HERICARD Betty Jean SOLAR l'aide-cuisinier Mireille SEVERIN Paula Micheline PRESLE une élève Georges BEVER l'employé du gaz Albert MICHEL le laitier Sylvain ITKINE un courtier Raymond ROGNONI le concierge Jean DIENER le patron du café BARONNET un professeur Marie SERVANNE un professeur Émile RIANDREYS un domestique Philippe OLIVE un domestique Nicole de ROUVES une domestique Paulette PREVOT une domestique Sophie NOËL une domestique Marianne GAILLARD une domestique Hugues de BAGRATIDE le danois Jean-François MARTIAL le baron
Sorti en novembre 1938, « Je chante » marque les débuts au cinéma de Charles Trénet. Plutôt à l’aise pour ses premiers pas, le fou chantant entraîne après lui une farandole de jeunes filles énamourées et chante, outre le titre du film, « Ah dis, ah dis, ah ! », « La vie qui va », « Les oiseaux de Paris »…
La jeune première est Janine Darcey, la révélation d’ « Entrée des Artistes » : j’ai toujours regretté qu’une comédienne aussi fine et charmante soit, la trentaine venue, reléguée aux seconds rôles et apparitions fugaces alors qu’elle avait tout, comme on le voit ici, pour rester au premier plan. Le film, très plaisant, passe encore la rampe aujourd’hui. Trénet est bien entouré par la crème des seconds rôles de l’époque – Carette, Tissier, Margo Lion – avec un Félix Oudart bien remonté en directeur qui dilapide au jeu la contribution des familles. Apparaissent aussi, en personnel de la pension, Alfred Adam et Yves Deniaud qui ne sont pas encore des visages familiers de l’écran.
Non créditée au générique, Micheline Presle, qui n’a alors que seize ans, figure l’une des élèves. Elle n’a pas de texte mais reprend en chœur une chanson de Trénet et on la reconnaît parfaitement à deux reprises au moins. Un autre débutant, moins célèbre, est l’éternel second rôle Albert-Michel en laitier. De notoriétés bien différentes, tous deux étaient alors à l’aube d’une prolifique carrière.
Jean-Paul Briant, Février 2024