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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Bernard Lancret Franz Schubert Auguste Bovario Beethoven Lilian Harvey Margaret, la chanteuse et danseuse Madeleine Suffel Annie, la femme de chambre de Margaret Louis Jouvet Le baron Hartmann, chef de la police Jacques Butin Le secrétaire d'Hartmann Pierre Magnier Le chancelier Alexandre Rignault Le gendarme Marcel Vallée Hostinger, l'éditeur Félix Oudart Le directeur du théâtre Marcel Lupovici Un ami musicien de Schubert Roger Bourdin Vogel, le baryton ami de Schubert Philippe Richard Le prieur Edmond Castel L'aubergiste Claire Gérard La logeuse de Schubert Marthe Mellot La vendeuse Georges Bever Le commis René Stern Un spectateur Robert Arnoux Les petits chanteurs à la Croix de Bois
Document sans nom
« Sérénade » est une production probablement tournée avant le début de la guerre, en 1939 mais sortie en 1940 sur les écrans. Elle est réalisé par Jean Boyer.
C’est une page très romancée de la vie du grand compositeur Franz Schubert qui nous est contée là.
Dans ce genre de fiction, il est toujours intéressant de distinguer ce qui est vrai de ce qui a été imaginé.
Alors oui, Franz Schubert est un compositeur autrichien, oui il a vécu à Vienne, oui il a compté dans ses amis le baryton Johann Vogl qui interpréta ses œuvres et qui dans le film est incarné par le baryton de l’opéra Roger Bourdin. Oui il a composé des pièces religieuses comme son Ave Maria qui dans l’opus est chanté par la manécanterie des Petits Chanteurs à la Croix de Bois.
Mais les « oui »sont hélas peu nombreux…
Non, Schubert n’a pas eu de périodes trop difficiles sur le plan financier au début de sa carrière car il a été hébergé par de nombreux amis. Non, il n’est pas mentionné dans ses biographies qu’il ait eu affaire avec la police, non, il n’est pas fait allusion non plus à une quelconque romance avec une jeune chanteuse-danseuse, (Schubert était plutôt entouré d’amis masculins et on ne lui connaît pas de fiancée officielle ) ; non il n’est pas établi de façon certaine qu’il ait rencontré Beethoven, même si l’on sait qu’il avait une immense admiration pour lui et qu’il a fait partie des porte-flambaux lors des funérailles solennelles du grand musicien.
Conclusion : Le film de Jean Boyer est une fiction qui ne reflète en rien la vie de Franz Schubert, un immense compositeur par son talent, qui est mort à 31 ans seulement, (20 mois après Beethoven) atteint de la syphilis.
L’Intrigue du film
Nous sommes à Vienne. Le jeune compositeur Franz Schubert (Bernard Lancret) vit pauvrement et a du mal à payer son loyer. Il a comme voisine, Margaret, une jeune chanteuse-danseuse anglaise, charmante mais bruyante (Lilian Harvey). Cette dernière est très excentrique. Ne se promène-t-elle pas dans les rues avec un guépard ? Ces provocations font que le baron Hartmann (Louis Jouvet), chef de la police, décide d’intervenir. Et pour commencer, il va voir le spectacle de cette Margaret et il est séduit… au point de la faire prisonnière chez lui ! Elle ne sortira qu’avec sa permission… Lors d’un bal, Margaret danse avec un jeune homme tristounet, il se nomme Schubert. C’est le coup de foudre. Pour faire plaisir à la jeune femme Schubert lui compose des airs, mais bien sûr avec son talent à lui et le public ne comprend pas le changement de répertoire de la gracieuse artiste. C’est un four cuisant. Perdu, Schubert va trouver le grand Beethoven (Auguste Boverio) qui lui conseille de beaucoup travailler et de rester fidèle à lui-même. Margaret, de son côté, part vers d’autres cieux. Elle refuse d’être un obstacle à la carrière de son amoureux.
Donatienne Roby, Mars 2023
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Les Petits chanteurs a la Croix de Bois
Marthe Mellot et Georges Bever
Bernard Lancret Franz Schubert Auguste Bovario Beethoven Lilian Harvey Margaret, la chanteuse et danseuse Madeleine Suffel Annie, la femme de chambre de Margaret Louis Jouvet Le baron Hartmann, chef de la police Jacques Butin Le secrétaire d'Hartmann Pierre Magnier Le chancelier Alexandre Rignault Le gendarme Marcel Vallée Hostinger, l'éditeur Félix Oudart Le directeur du théâtre Marcel Lupovici Un ami musicien de Schubert Roger Bourdin Vogel, le baryton ami de Schubert Philippe Richard Le prieur Edmond Castel L'aubergiste Claire Gérard La logeuse de Schubert Marthe Mellot La vendeuse Georges Bever Le commis René Stern Un spectateur Robert Arnoux Les petits chanteurs à la Croix de Bois
« Sérénade » est une production probablement tournée avant le début de la guerre, en 1939 mais sortie en 1940 sur les écrans. Elle est réalisé par Jean Boyer.
C’est une page très romancée de la vie du grand compositeur Franz Schubert qui nous est contée là.
Dans ce genre de fiction, il est toujours intéressant de distinguer ce qui est vrai de ce qui a été imaginé.
Alors oui, Franz Schubert est un compositeur autrichien, oui il a vécu à Vienne, oui il a compté dans ses amis le baryton Johann Vogl qui interpréta ses œuvres et qui dans le film est incarné par le baryton de l’opéra Roger Bourdin. Oui il a composé des pièces religieuses comme son Ave Maria qui dans l’opus est chanté par la manécanterie des Petits Chanteurs à la Croix de Bois.
Mais les « oui »sont hélas peu nombreux…
Non, Schubert n’a pas eu de périodes trop difficiles sur le plan financier au début de sa carrière car il a été hébergé par de nombreux amis. Non, il n’est pas mentionné dans ses biographies qu’il ait eu affaire avec la police, non, il n’est pas fait allusion non plus à une quelconque romance avec une jeune chanteuse-danseuse, (Schubert était plutôt entouré d’amis masculins et on ne lui connaît pas de fiancée officielle ) ; non il n’est pas établi de façon certaine qu’il ait rencontré Beethoven, même si l’on sait qu’il avait une immense admiration pour lui et qu’il a fait partie des porte-flambaux lors des funérailles solennelles du grand musicien.
Conclusion : Le film de Jean Boyer est une fiction qui ne reflète en rien la vie de Franz Schubert, un immense compositeur par son talent, qui est mort à 31 ans seulement, (20 mois après Beethoven) atteint de la syphilis.
L’Intrigue du film
Nous sommes à Vienne. Le jeune compositeur Franz Schubert (Bernard Lancret) vit pauvrement et a du mal à payer son loyer. Il a comme voisine, Margaret, une jeune chanteuse-danseuse anglaise, charmante mais bruyante (Lilian Harvey). Cette dernière est très excentrique. Ne se promène-t-elle pas dans les rues avec un guépard ? Ces provocations font que le baron Hartmann (Louis Jouvet), chef de la police, décide d’intervenir. Et pour commencer, il va voir le spectacle de cette Margaret et il est séduit… au point de la faire prisonnière chez lui ! Elle ne sortira qu’avec sa permission… Lors d’un bal, Margaret danse avec un jeune homme tristounet, il se nomme Schubert. C’est le coup de foudre. Pour faire plaisir à la jeune femme Schubert lui compose des airs, mais bien sûr avec son talent à lui et le public ne comprend pas le changement de répertoire de la gracieuse artiste. C’est un four cuisant. Perdu, Schubert va trouver le grand Beethoven (Auguste Boverio) qui lui conseille de beaucoup travailler et de rester fidèle à lui-même. Margaret, de son côté, part vers d’autres cieux. Elle refuse d’être un obstacle à la carrière de son amoureux.
Donatienne Roby, Mars 2023
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