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Les misérables
Les miserables 1933
Les misérables
Les Miserables Essais GAVROCHE
Charles Vanel et Florelle
Denise Mellot et Orane Demazis
Denise Mellot
Florelle
Gaby Triquet Jacqueline Fermez et Gilberte Savary
Gaby Triquet
Gilberte Savary et Jacqueline Fermez a gauche
Ginette d Yd
Irma Perrot et Henry Krauss
Jean Marie de l Isle
Jean Servais
Josseline Gael
La Houppa
Louis Kerly
Marguerite Moreno et Charles Dullin
Max Dearly et Josseline Gael
Orane Demazis et Jean Servais
Orane Demazis
Raphael Cailloux
Robert Vidalin et Emile Genevois
Harry Baur CHAMPMATHIEU
Harry Baur FAUCHELEVENT
Harry Baur JEAN VALJEAN
Harry Baur MADELEINE
Jean Louis Allibert en haut au centre
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Les Miserables 1933
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Les Miserables 1933
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Les Miserables 1933
Les Miserables COSETTE
Les Miserables FANTINE
Les Miserables GAVROCHE
Les Miserables JAVERT
Les Miserables LES THENARDIER
Les Miserables MARIUS et COSETTE
Robert Vidalin et Montignac
Robert Vidalin et Paul Azais
Les misérables
X2 et Louis Vasseur
Les misérables
X5 et X6 a droite
Harry Baur Jean Valjean / Champmathieu Charles Vanel l'inspecteur Javert Charles Dullin Thénardier Marguerite Moreno la Thénardier Josseline Gaël Cosette Jean Servais Marius Pontmercy Florelle Fantine Orane Demazis Eponine Émile Genevois Gavroche Max Dearly M. Gillenormand Robert Vidalin Enjolras Paul Azaïs Grantaire Montignac Courfayrax Raphael Cailloux le père Maboeuf Gaby Triquet Cosette enfant Gilberte Savary Eponine enfant Jacqueline Fermez Azelma enfant Denise Mellot Azelma Henry Krauss Monseigneur Myriel Irma Perrot Mme Magloire Marthe Mellot Mlle Baptistine Charlotte Barbier-Krauss Toussaint, la bonne de Fauchelevent Roland Armontel Félix Tholomiez Jane Loury Chérubinette Ginette d'Yd Soeur Simplice Yvonne Mea la mère supérieure Guy Favières le médecin Pierre Larquey l'employé de Mairie Pierre Piérade Bamatabois Georges Mauloy le président des Assises Anthony Gildès le juré coiffeur Jean-Marie de l'Isle l'avocat général Jean d'Yd le directeur de l'école Albert Broquin Chenildieu Pauline Carton Mlle Gillenormand La Houppa la nouvelle bonne de Gillenormand Louis Kerly Basque, le domestique de Gillenormand Lucien Nat Montparnasse Eugène Stuber Gueulemer Lucien Blondeau le préfet de police Roger Vincent le commandant X1 le petit savoyard X2 Brevet X3 Cochepaille X4 M. Legris X5 Soult X6 Louis-Philippe
SCENARIO André Lang et Raymond Bernard d'après Victor Hugo ; IMAGES Jules Kruger ; SON Antoine Archimbaud ; DECORS Lucien Carré et Jean Perrier ; COSTUMES Paul Colin ; MUSIQUE Arthur Honegger, orchestre dirigé par Maurice Jaubert ; PRODUCTEUR EXECUTIF Raymond Borderie ; PRODUCTION Pathé-Nathan ;
Film en trois parties :
-UNE TEMPETE SOUS UN CRANE - sortie le 9 février 1934 - 115 min.
-LES THENARDIER - sortie le 16 février 1934 - 85 min.
-LIBERTE, LIBERTE CHERIE - sortie le 23 février 1934 - 87 min.
CRITIQUE(S)
« Film extraordinaire à plus d’un titre, LES MISERABLES de Raymond Bernard représente d’abord, globalement, la plus satisfaisante des adaptations du roman d’Hugo (..) cette fresque, ne serait ce que par ses dimensions, détonne tout à fait dans le contexte assez confiné et étroit du cinéma français des années 30-35. (…) L’interprétation, comme tous les historiens l’ont reconnu, est un des points forts du film, notamment avec le trio Baur - Vanel - Dullin. Harry Baur possède l’envergure physique et morale ainsi que la faculté d ‘adaptation indispensable pour incarner ce personnage que Hugo avait voulu montrer en état de métamorphose constante (..) il est connu que Raymond Bernard et André Lang regrettèrent beaucoup qu’à la suite d’un différend, Arletty n’ait pu interpréter Eponine. Dans ce personnage frustré et malchanceux, Orane Demazis se montre pourtant excellente et la scène où elle demande à Marius de l’embrasser après sa mort est tout à fait bouleversante. (…) Pour donner une vigueur accrue aux scènes d’émeute et de révolution, le style de Raymond Bernard délaisse soudain, l’espace de quelques plans, son classicisme naturel et emprunte aux techniques du reportage (panoramiques filés, caméra à la main…). Innovation brutale, insolite et baroque dans le contexte du cinéma français de l’époque si éloigné de tout avant-gardisme. Mais, d’une manière générale, Raymond Bernard triomphe surtout par sa grande sobriété, son sens de l’émotion vraie, à mi-chemin entre le mélodrame et le dépouillement, toujours dépourvu de chiqué et de boursouflures. (…) Raymond Bernard a su trouvé ce périlleux équilibre entre le familier et le légendaire qui seul permet à l’œuvre de vivre au présent, tout en restant fidèle au déroulement minutieux et pour ainsi dire sacré d’une intrigue qui appartient depuis longtemps à la mémoire de l’humanité » - Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma ; Les Films. Coll. Bouquins, 1992.
