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  •  Jean Parédès  

      Naissance : 1914   Décès : 1998   Partager cette page sur Facebook :
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    Histoire pittoresque : Le billard et la gloire

    La ronde

    Les petits matins

    Trente et quarante

    Années 30

    1939
    Jean Parédès
     
    La charrette fantôme

    Années 40

    1940
    Jean Parédès
     
    Les musiciens du ciel

    1941
    Jean Parédès
     
    L'assassinat du Père Noël

    1941
    Jean Parédès
     
    Premier rendez-vous

    1941
    Jean Parédès
     
    Caprices

    1942
    Jean Parédès
     
    Lettres d'amour

    1943
    Jean Parédès
     
    Le camion blanc

    1944
    Jean Parédès
     
    Bonsoir mesdames, bonsoir messieurs

    1944
    Jean Parédès
     
    L'aventure est au coin de la rue

    1945
    Jean Parédès
     
    La vie de bohème

    1945
    Jean Parédès
     
    Trente et quarante

    1946
    Jean Parédès
     
    120 Rue de la gare

    Années 50

    1950
    Jean Parédès
     
    Et moi j'te dis qu'elle t'a fait d'l'œil...

    1950
    Jean Parédès
     
    Le gang des tractions-arrière

    1952
    Jean Parédès
     
    Fanfan la Tulipe

    1952
    Jean Parédès
     
    Plaisirs de Paris

    1952
    Jean Parédès
     
    Adorables créatures

    1952
    Jean Parédès
     
    Les belles de nuit

    1952
    Jean Parédès
     
    Le plus heureux des hommes

    1953
    Jean Parédès
     
    Les trois mousquetaires

    1954
    Jean Parédès
     
    French cancan

    1954
    Jean Parédès
     
    Madame du Barry

    1954
    Jean Parédès
     
    L'air de Paris

    1954
    Jean Parédès
     
    Cadet Rousselle

    1956
    Jean Parédès
     
    Michel Strogoff

    1956
    Jean Parédès
     
    La famille Anodin : Table ouverte (2)

    1956
    Jean Parédès
     
    Si Paris nous était conté

    1956
    Jean Parédès
     
    La famille Anodin : Table ouverte IV

    1957
    Jean Parédès
     
    La famille Anodin : Pas de titre (2)

    1957
    Jean Parédès
     
    La Tour, prends garde !

    1957
    Jean Parédès
     
    L'amour est en jeu

    1959
    Jean Parédès
     
    Légère et court vêtue

    1959
    Jean Parédès
     
    Oh! Qué mambo

    Années 60

    1962
    Jean Parédès
     
    Les petits matins

    1962
    Jean Parédès
     
    Vincent Scotto

    1962
    Jean Parédès
     
    Fantasio

    1962
    Jean Parédès
     
    Le théâtre ...
    Gargantua

    1963
    Jean Parédès
     
    Du mouron pour les petits oiseaux

    1963
    Jean Parédès
     
    Arlequin poli par l'amour

    1963
    Jean Parédès
     
    L'esprit et la lettre : Jacques le Fatal...

    1964
    Jean Parédès
     
    Faites sauter la banque

    1964
    Jean Parédès
     
    La ronde

    1964
    Jean Parédès
     
    Commandant X
    Le dossier c...

    1965
    Jean Parédès
     
    Histoire pittoresque : Le billard et la ...

    1965
    Jean Parédès
     
    Le roi

    1965
    Jean Parédès
     
    Le lit à deux places

    1965
    Jean Parédès
     
    Angélique et le roy

    1965
    Jean Parédès
     
    Quoi de neuf, Pussycat?

    1965
    Jean Parédès
     
    Rhinocéros

    1966
    Jean Parédès
     
    La maison du passeur

    1966
    Jean Parédès
     
    La Fille du tambour-major

    1966
    Jean Parédès
     
    La cuisine des anges

    1967
    Jean Parédès
     
    Les sept de l'escalier 15

    1967
    Jean Parédès
     
    Jean de la Tour miracle

    1967
    Jean Parédès
     
    La vie parisienne

    1967
    Jean Parédès
     
    Johnny Banco

    1968
    Jean Parédès
     
    La bonne éducation

    1969
    Jean Parédès
     
    Minouche

    1969
    Jean Parédès
     
    La fiancée du pirate

    Années 70

    1970
    Jean Parédès
     
    Les six jours

    1971
    Jean Parédès
     
    Papa les petits bateaux...

    1972
    Jean Parédès
     
    Comme il vous plaira

    1973
    Jean Parédès
     
    La tête des autres

    1974
    Jean Parédès
     
    Au plaisir des dames

    1974
    Jean Parédès
     
    L'amour masqué

    1974
    Jean Parédès
     
    Un curé de choc : La femme du percepteur...

    1974
    Jean Parédès
     
    Malaventure : Monsieur seul

    1975
    Jean Parédès
     
    Salvator et les mohicans de Paris

    1977
    Jean Parédès
     
    Les samedis de l'histoire: La banquerout...

    1977
    Jean Parédès
     
    D'Artagnan amoureux

    1977
    Jean Parédès
     
    Recherche dans l'intérêt des familles : ...

    1978
    Jean Parédès
     
    Violette Nozières

    Années 80

    1981
    Jean Parédès
     
    La mémoire courte

    1982
    Jean Parédès
     
    L'émir préfère les blondes

    1983
    Jean Parédès
     
    Le bourreau des coeurs

    1986
    Jean Parédès
     
    La bague au doigt

    1987
    Jean Parédès
     
    Les enquête...
    Monsieur Gal...

    1988
    Jean Parédès
     
    Chouans

    1989
    Jean Parédès
     
    La grande cabriole

    Document sans titre

    Jean PARÉDÈS

    Elève de H.E.C catapulté du jour au lendemain second rôle comique dans « Trois de Saint-Cyr » (1938), Jean Parédès se découvre un goût pour le théâtre et c’est bien sur les planches qu’il connaîtra ses plus grandes joies : Louis Jouvet le recrute comme chambellan dans « Ondine » de Giraudoux alors qu’il paraît au cinéma dans de petits rôles : un garçon de café dans « Le veau gras » (1938), un salutiste dans « La charrette fantôme » (1939) ou un sacristain dans « L’assassinat du père Noël » (1941). A la fin des années 50, il crée « Hibernatus » et se régale en bagnard évadé de Cayenne dans « La cuisine des Anges » ; à l’Odéon, Jean-Louis Barrault le mettra en scène dans « Rhinocéros » ou « La Cerisaie ». Pendant son demi-siècle d’activité théâtrale, Molière, Feydeau et Anouilh pourront toujours compter sur ses loyaux services.

    Au cinéma, les silhouettes cocasses deviendront vite de vrais seconds rôles. Pensionnaire indocile de « Premier rendez-vous » (1941), il croque son professeur sur le tableau noir. Dès « Caprices » (1941), précieux et volubile, ses manières de majordome stylé qui ne sourit jamais irritent Danielle Darrieux au point qu’elle lui botte les fesses avant toutefois de lui claquer la bise. « La nuit fantastique » (1941) ne lui réussit guère : promis à Micheline Presle, le pauvre Cadet est appelé « le rossignol, le récusé, l’indésirable » par un Fernand Gravey amoureux de la belle. Pour Jules Berry, il serait plutôt « le jongleur » ou « l’acrobate » : ami de François Périer, le conducteur du « Camion Blanc » (1942), il parvient tout de même à dérider une austère Marguerite Moreno devenue reine des gitans. Sur un scénario de Robert Desnos et Henri Jeanson, il joue Zéphyr, le « ténor sans voix » de « Bonsoir Mesdames, Bonsoir Messieurs » (1943). Si l’on ajoute les personnages de Désiré Ledru dans « Lettres d’amour » (1942) ou d’Hippolyte Castrito dans « L’extravagante mission » (1945), sans oublier ses rôles de comparse farceur ou trouillard dans « L’aventure est au coin de la rue » (1943) et « 120, rue de la gare » (1945), les années 40 lui auront bien réussi.

    Encore maigrelet, Parédès parade en vicomte tenté par « La vie de bohème » (1942) ou, plus empâté, en comte de Wardes pour « Les trois mousquetaires » (1953). Ses manières précieuses l’amènent à fréquenter la cour, qu’il soit le médecin incompétent de Charles VII dans « Si Paris nous était conté » (1955), le surintendant des plaisirs du roi dans « Madame du Barry » (1954) ou M. de Saint-Amon dans « Angélique et le Roy » (1965). Tout en jabot et gloussements, le capitaine de la Houlette de « Fanfan la Tulipe » (1952) résume à lui seul la guerre en dentelles ; aussi, lorsqu’André Hunebelle tente un copié-collé du film dans « Cadet Rousselle » (1954), il propose à Parédès de reprendre à l’identique son rôle. Lorsqu’il perd ses titres de noblesse, il se reconvertit en maître d’hôtel à la Tour d’Argent, excédé par les caprices de Martine Carol, l’une des « Adorables créatures » (1952) de Christian-Jaque.

    Concierge mal rasé, il a tout du suspect idéal dans « Scandale aux Champs-Elysées » (1948) où il meurt sous les balles de la police mais cet emploi fait exception. En 1949, Robert Dhéry lui abandonne le rôle du borgne Filochard dans « Le trésor des Pieds-Nickelés » et le voici promu tête d’affiche de quelques nanars comme « Et moi j’te dis qu’elle t’a fait de l’œil » (1950), « Le chéri de sa concierge » (1951) et « Les deux Monsieur de Madame » (1952) où il hérite de rôles de benêts jacassant. Son goût pour le travestissement s’affirme dangereusement avec « Après vous, Duchesse » (1953), un navet où il joue un plombier déguisé en grande duchesse pour complaire à un gendre snob. Heureusement, René Clair en fait le pharmacien moqueur qui s’amuse du Gérard Philipe rêveur de « Belles de nuit » (1952). Couturier tête à claques, il hume « L’air de Paris » (1954) chez Carné ou goûte en amateur éclairé le « French cancan » (1954) de Renoir. Si dans « La garçonne » (1957), son numéro de cabotin vantard est lassant, il se rachète en campant un excellent Alcide Jolivet, le journaliste français de « Michel Strogoff » (1956). Au nombre de « Messieurs les ronds-de-cuir » (1959), il figure en bonne place en chapelier ruiné « par la crise du melon » recyclé en fonctionnaire inutile. 

    Marcel Carné aurait pu éviter de tourner « Du mouron pour les petits oiseaux » (1962) et Jean Parédès d’y paraître dans une piteuse caricature d’homosexuel gluant. En revanche, la fréquentation de la craquante Bernadette Lafont - « La fiancée du pirate » (1969) - est hautement recommandée au nouveau Jules César puisque c’est bien lui qui lui prête sa voix dans « Astérix et Cléopâtre » (1968). Lorsque le cinéma le néglige, la télévision lui réserve encore de belles créations : il joue l’écrivain Brantôme auprès de Patrick Dewaere alias « Jean de la Tour Miracle » (1968) ou retrouve Jean-Pierre Aumont dans « Comme il vous plaira » (1972). Certes, ni « Le bourreau des cœurs » (1983) ni « L’émir préfère les blondes » (1983) n’ajoutent rien à sa gloire mais il chante pour Chabrol la complainte de « Violette Nozière » (1978) et on saura gré à Philippe de Broca de s’être souvenu de lui pour le petit rôle du chapelain dans « Chouans ! » (1988), histoire de nous quitter sur une note reluisante, confirmée par sa dernière apparition chez Nina Companeez dans « La grande cabriole » (1991), juste avant celle qui l’entraîna dans l’inconnu.   

    Jean-Paul Briant

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