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  •  Jean Galland  

      Naissance : 1887   Décès : 1967   Partager cette page sur Facebook :
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    En votre âme et conscience : L'affaire de Bitremont

    Signé Arsène Lupin

    La tête contre les murs
    Vedette des années 30, jusqu’à la Libération, élégance bourgeoise, de Coup de feu à l’aube, à Cessez le feu, partenaire de Marie Bell (Ceux du ciel, Vie privée), il est au cœur de Remous, Marchand d’amour ou L’Homme sans nom. Après plusieurs années de purgatoire, revient pour des seconds rôles entre ironie et condescendance : marquis du Fils de Caroline chérie, secrétaire de Lola Montés, baron pour Christine/Romy Schneider, général pour Signé Arsène Lupin...récupéré par Mocky de Snobs en Drôle de paroissien. Pilier à la télé de La caméra explore le temps.

    Tous les acteurs sur notre livre
    ICI

    Années 30

    1930
    Jean Galland
     
    Paris la nuit

    1932
    Jean Galland
     
    Fantômas

    1932
    Jean Galland
     
    Les croix de bois

    1935
    Jean Galland
     
    Princesse Tam Tam

    1937
    Jean Galland
     
    Marthe Richard au service de la France

    1938
    Jean Galland
     
    Entente cordiale

    Années 50

    1951
    Jean Galland
     
    Edouard et Caroline

    1952
    Jean Galland
     
    Le plaisir

    1952
    Jean Galland
     
    La fugue de Monsieur Perle

    1953
    Jean Galland
     
    Le guérisseur

    1953
    Jean Galland
     
    Madame de ...

    1954
    Jean Galland
     
    Le fils de Caroline chérie

    1955
    Jean Galland
     
    Lola Montes

    1956
    Jean Galland
     
    Énigmes de l'histoire : Le secret de May...

    1956
    Jean Galland
     
    En votre âm...
    L'affaire de...

    1957
    Jean Galland
     
    Mademoiselle Strip-tease

    1957
    Jean Galland
     
    La peau de l'ours

    1957
    Jean Galland
     
    L'honorable monsieur Pepys

    1957
    Jean Galland
     
    Bonjour Toubib

    1957
    Jean Galland
     
    En votre âm...
    La malle à G...

    1957
    Jean Galland
     
    En votre âm...
    L'affaire Al...

    1958
    Jean Galland
     
    Christine

    1958
    Jean Galland
     
    La caméra e...
    L'orphelin d...

    1958
    Jean Galland
     
    La caméra e...
    La Mort de M...

    1959
    Jean Galland
     
    La caméra e...
    La dernière ...

    1959
    Jean Galland
     
    Signé Arsène Lupin

    1959
    Jean Galland
     
    La caméra e...
    La citoyenne...

    1959
    Jean Galland
     
    La tête contre les murs

    Années 60

    1960
    Jean Galland
     
    Les godelureaux

    1961
    Jean Galland
     
    En votre âm...
    La Mystérieu...

    1961
    Jean Galland
     
    La caméra e...
    Les Templiers

    1961
    Jean Galland
     
    La caméra e...
    L'aventure d...

    1961
    Jean Galland
     
    Snobs

    1961
    Jean Galland
     
    La caméra e...
    L'énigme de ...

    1961
    Jean Galland
     
    Le théâtre ...
    Le capitaine...

    1961
    Jean Galland
     
    La caméra e...
    Le meurtre d...

    1962
    Jean Galland
     
    Le théâtre ...
    La fille du ...

    1962
    Jean Galland
     
    L'inspecteu...
    Saut périlleux

    1962
    Jean Galland
     
    Les vierges

    1962
    Jean Galland
     
    La caméra e...
    Le meurtre d...

    1962
    Jean Galland
     
    Rien que la vérité

    1962
    Jean Galland
     
    La volonté de l'homme

    1962
    Jean Galland
     
    La caméra e...
    Un crime sou...

    1962
    Jean Galland
     
    L'empire de la nuit

    1963
    Jean Galland
     
    Madame sans gêne

    1963
    Jean Galland
     
    La caméra e...
    La conspirat...

    1963
    Jean Galland
     
    Un drôle de paroissien

    1963
    Jean Galland
     
    Des frissons partout

    1963
    Jean Galland
     
    Siegfried

    1963
    Jean Galland
     
    L'Honorable Stanislas, agent secret

    1963
    Jean Galland
     
    La caméra e...
    Le procès de...

    1964
    Jean Galland
     
    L'Espérance

    1964
    Jean Galland
     
    Les gros bras

    1964
    Jean Galland
     
    Les pieds nickelés

    1964
    Jean Galland
     
    Le théâtre ...
    Les aventure...

    1964
    Jean Galland
     
    L'abonné de la ligne U

    1964
    Jean Galland
     
    Les Indes noires

    1964
    Jean Galland
     
    Les beaux yeux d'Agatha

    1965
    Jean Galland
     
    Madame Jumeau a crié

    1965
    Jean Galland
     
    Ruy Blas

    1966
    Jean Galland
     
    Le philosophe sans le savoir

    1966
    Jean Galland
     
    Comment ne pas épouser un milliardaire

    1967
    Jean Galland
     
    Malican pèr...
    La mort de P...

    1967
    Jean Galland
     
    L'oeuvre

    1967
    Jean Galland
     
    Docteur Glass

    1967
    Jean Galland
     
    Don Juan et Faust

    1968
    Jean Galland
     
    Sale temps pour les mouches

    1969
    Jean Galland
     
    Les oiseaux rares

    Document sans titre

    Jean GALLAND 

    Alors que l’atavisme familial le destinait à la magistrature, Jean Galland voit ses études entravées par la guerre – il « fête » ses vingt ans à Verdun : de quoi se dire que ce n’était certes pas le plus bel âge de la vie – mais c’est sous la houlette de Jacques Copeau au Théâtre du Vieux-Colombier qu’il trouve sa voie en 1919. Il sera toujours fidèle au théâtre et c’est lors d’une dernière tournée, à Evian, qu’il trouvera la mort, à l’âge de 70 ans : ironiquement, le titre de la pièce qu’il devait jouer le soir même était « J’y suis, j’y reste »…

    Contrairement à Germaine Dermoz, son épouse pendant trente ans, qui fut une comédienne réputée au temps du muet, Jean Galland n’aborde le cinéma qu’en 1930 avec « Paris la nuit » de Diamant-Berger. Il a 33 ans et très vite quelques classiques à son palmarès, à commencer par « Les croix de bois » (1931) de Raymond Bernard, dont les interprètes ont tous participé à la Grande Guerre. Il sera fidèle à certains réalisateurs comme Edmond T. Gréville – qui lui donne le premier rôle masculin de « Remous » (1934) et « Marchand d’amour » (1935) – ou Max Ophuls qui le choisit pour jouer l’époux trahi de Charlotte, la bien-aimée de « Werther » (1938). Selon Patrick Brion, il fut « un Fantômas plus machiavélique que nature » dans la version de Paul Fejos en 1932. A l’exception du Comte Almaviva dans une transposition du « Barbier de Séville » (1933), son image d’alors est austère ; on le voit volontiers en officier ou en aristocrate – ainsi, Lord Kitchener dans « Entente cordiale » (1938) - et il faudra attendre la dernière partie de sa carrière pour qu’il puisse laisser libre cours à sa fibre fantaisiste.    

    Quasi absent des écrans dans les années 40, son retour se fait sous le patronage de Jacques Becker – il joue l’oncle snob dans « Edouard et Caroline » (1950) – et de Max Ophuls : officier ou diplomate rigide dans « Madame de… » (1953) et « Lola Montès » (1955), c’est dans « Le Masque », sketch d’ouverture d’un chef d’œuvre, « Le Plaisir » (1951), qu’il se révèle extraordinaire en noceur invétéré sous son masque d’éternel jeune homme soudain rattrapé par le vieillissement. A noter aussi son interprétation d’un charlatan plein de faconde dans « Le guérisseur » (1953) d’Yves Ciampi. Dans les années 60, on le retrouve en oncle de Charles Belmont, l’un des piteux héros du film de Chabrol, « Les godelureaux » (1960), et en ecclésiastique chez Mocky dans « Snobs » (1961), « Les vierges » (1962) et « Un drôle de paroissien » (1963). Dans « L’Empire de la nuit » (1961), il joue un magicien qui promène un gorille en laisse et discute avec un corbeau nommé Docteur Mabuse !

    Dès le milieu des années 50, il devient une figure familière du petit écran. Son éternel sérieux est toujours là dans « Le secret de Mayerling » (1956) où le rôle de l’empereur François-Joseph réprimandant les incartades de son fils Rodolphe ne se prête guère à la fantaisie, pas plus que ses participations à la célèbre série « En votre âme et conscience » où on le voit en autorité médicale appelée à témoigner à la barre. Pour « La caméra explore le temps », il sera La Tour du Pin qui dépose en faveur de la reine dans « La mort de Marie-Antoinette » (1958) puis le redoutable Enguerrand de Marigny, maudit par le grand maître Jacques de Molay, dans « Les Templiers » (1961). Dans « L’abonné de la Ligne U », feuilleton à succès de 1964, il compose un grand bourgeois particulièrement antipathique.

    Toutefois, « Le Capitaine Fracasse » - présenté par le Théâtre de la Jeunesse en 1961 – le montre en aubergiste survolté doublé d’un comédien repenti. Dans « L’aventure de la Duchesse de Berry » (1961), Françoise Christophe moque sa componction et les ganaches ministérielles vont l’inspirer comme le préfet de « La conspiration du Général Malet » (1963) où il est irrésistible. La démesure, voire la folie, ne sont jamais loin, que ce soit chez le général incompétent de « La fille du capitaine » (1961) ou, mieux encore, dans « Les aventures de David Balfour » (1964) où il s'amuse comme un fou à jouer l'avoué Rankeillor : emperruqué, bigleux, à moitié sourd, il voit et entend ce qu'il veut et tout d'un coup se lâche, hilare, tout heureux d'avoir confondu l'horrible Ebenezer joué par Claude Piéplu. Pour couronner son parcours, Claude Barma en fait son Don Guritan de « Ruy Blas » (1964), le modèle des amoureux ridicules et des duellistes forcenés. Dans la dernière ligne droite, Jean Galland s’est enfin lâché !

    Jean-Paul Briant

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